Les approches cognitivo-comportementales

Elle vient de Ellis et Beck

On rajoute les notions de cognition au comportement

C'est une approche contemporaine

On rajoute les émotions (Mindfullness)

La jonction entre le comportementalisme et le cognitivisme

• étude sur la manière dont on comprend, interprète le monde
• c'est une analyse intellectuelle

Car ce qui se passe dans l’environnement détermine nos choix comportementaux. Mais ce n’est pas seulement l’environnement qui conditionne notre comportement, mais aussi l’homme. Car l’homme sélectionne son environnement (automatiquement).

Le résultat d'apprentissages successifs réalisés dans les échanges entre l'individu et le milieu

Par renforcement et par règles apprises

Il y a un décalage entre les règles et les renforcements

Car quand on fait qch, on reçoit soit des renforcements positifs (récompenses) soit négatifs (punitions) et si on n'arrive pas à modifier les règles par rapport aux renforcements, alors cela amène une pathologie

A la façon dont l'individu élabore et traite l'information

Celui de Beck

L'individu sélectionne des parties de l'expérience vécue, il filtre les informations et il les interprète selon des schémas cognitifs

Des distorsions ou des biais cognitifs qui vont fausser de façon répétitive la perception de la réalité objective de l'expérience.

Et ces distorsions se manifestent par de spensées automatiques

• Inférences arbitraires
• Abstraction sélective
• Surgénéralisation
• Magnifier/ minimiser
• Personnalisation
• Pensée polarisée 

C'est les conclusions tirées malgré une absence d’informations suffisantes (p. ex. un homme conclut qu’il n’a pas de valeur parce qu’il pleut le jour où il organise un pique-nique)

Cest une conclusion basée sur un seul élément parmi d’autres, potentiellement tout aussi pertinents pour expliquer l’événement (un ouvrier conclut  qu’il est un incapable si un produit ne fonctionne pas bien qu’il ne soit que l’un parmi plusieurs à avoir été impliqué dans la réalisation du produit)

C'est une conclusion générale tirée à partir d’un événement singulier (un étudiant tire de son échec à un examen la conclusion qu’il est stupide et incapable de réussir le moindre examen)

C'est une incapacité à évaluer correctement ses propres performances  (se sentir incapable malgré les félicitations de ses collègues)

C'est de connecter des événements extérieurs à soi sans aucune base objective pour faire ce lien (se sentir responsable de la panne d’un bus)

C'est une pensée organisée en tout ou rien (l’individu se croit totalement dépourvu de défauts)

Face à une situation génératrice d’anxiété, les personnes anxieuses répondent par des «comportements de sécurité» qui soulagent à court terme mais entretiennent le problème à long terme, car ils empêchent de réellement affronter le stimulus anxiogène

Les recherches de Beck sur la dépressio

La dépression se manifeste par des biais cognitifs plutôt que par une agression retournée contre soi

la personne qui souffre de dépression présente des pensées automatiques négatives à propos de soi, du monde et du futur

• Ils ont des pensées biaisées qui amène des idées négatives
• Leurs pensées sont illogiques, irrationnelles, négatives et leur donnent un sentiment d'être sans valeur

ça amène aux personnes de mal interpréter les événements sociaux, ce qui renforce le  sentiment de dépression et pousse les personnes dépressives  à abandonner les buts poursuivis avant leur achèvement

• Amener le patient à reconnaître et à changer les pensées automatiques et les schémas maladaptifs en faisant de nouvelles expérimentations
• C'est unenthérapie très structurée et courte. Il y a un objectif précis et l'approche vise la symptomologie

• La voie cognitive
• La voie comportementale

• On applique la logie aux idées dysfonctionelles (et si, alors)

On expérimente dans la vie quotidienne, pour que la personne puisse voir qu'il y a une autre manière de penser.

On a besoin des deux voies pour le changement

C'est un setting classique, on peut utiliser du matériel car dans cette approche, on fait des choses concrètes, avec des exercices

• L'attitude est collaborative, le thérapeute est donc actif
• Le thérapeute ne doit pas corriger les schémas du patient, ni lui dire si c'est juste ou faux. Il doit l'aider à identifier les schémas dysfonctionnels. Le changement se fait par expérimentation et seulement par le patient
• Le thérapeute peut utiliser les grandes variables de Rogers
• Il peut aussi utiliser le self-disclosure
• Il y a aussi une pratique de feed-back et il explique les raisons de chaque technique et procédures utilisées

• On utilise des questions inductives qui permettent de remonter aux schémas (dialogue socratique).
• On utilise des supports comme la flèche descendante

• On utilise les émotions et les tensions physiques qui apparaisent pendant la séance. On travaille sur les émotions chaudes.

• on fait des jeux de rôle

• Comptage des pensées négatives

• Mise en pratique des tâches assignées avec prise de notes des pensées qui se produisent à ce moment

• Notation journalière des pensées automatiques et des modifications de l’humeur

Le dialogue socratique, qu'on appelle aussi découverte guidée

Le thérapeute pose un ensemble de questions qui visent à conduire le client à tirer des conclusions par lui-même