Introduction à la macroéconomie 14: Trade-off entre inflation et chomage

justifie, encore une fois, l’exigence d’avoir des banques centrales qui soient indépendantes du pouvoir politique

Plus la politique restrictive est crédible, plus rapidement l’économie se déplace de B à C en réduisant ainsi les coûts liés à un taux de chômage élevé (point B).

L’offre de monnaie et le taux de change peuvent être vus comme des cibles intermédiaires de la politique monétaire,

étant le niveau des prix la cible ultime.

on pense qu’elle devrait directement poursuivre un certain taux d’inflation cible et utiliser le taux d’intérêt pour attendre cet 
objectif

le taux d’intérêt nominal est déjà égal à zéro.

Avec un taux d’intérêt très bas tout le monde veut conserver du liquide

et toute augmentation supplémentaire de l’offre de monnaie est complètement absorbée par les individus

sans que le taux d’intérêt baisse et les dépenses augmentent

demande de monnaie parfaitement élastique

On appelle cette situation une trappe à liquidité 

la relation inverse entre inflation et chômage

choisir le long de la courbe de Phillips de court terme une combinaison d’inflation plus élevée (faible) et de 
chômage plus bas (élevé)

dans le court terme

La courbe de Phillips de long terme est une ligne verticale en correspondance du taux de chômage naturel

soit à cause des changements dans les anticipations sur l’évolution future des prix,

soit à cause de chocs de l’offre agrégée

détériore le trade-off entre chômage et inflation auquel le gouvernement est confronté

qui a comme objectif de réduire le taux d’inflation augmente temporairement le taux de chômage

la rapidité à laquelle les operateurs ajustent leurs anticipations d’inflation

plus rapidement les opérateurs vont modifier leurs prévisions et

plus bas seront les coûts pour la collectivité en terme de chômage élevé

la banque centrale devrait fixer ces objectifs en terme de taux d’inflation

et utiliser le taux d’intérêt pour attendre ses objectifs

la politique monétaire traditionnelle n’a aucun impact sur le système économique

car les individus gardent la monnaie et n’augmentent pas leurs dépenses

des prix

→ dichotomie entre variables réelles et nominales et neutralité de la monnaie

→ pas de trade-off entre inflation et chômage

→ possibilité d’arbitrage entre inflation et chômage

les prix et l’output réel sont liés (modèle DA-OA) 

les ANTICIPATIONS sur l’évolution future des prix et sur la transition vers le long terme

des banques centrales crédibles

=> Pas d’arbitrage entre inflation et chômage

plusieurs caractéristiques « structurelles » du marché du travail: la législation sur le salaire minimum, le pouvoir des syndicats, les salaires d’efficience, l’efficacité de la recherche d’emploi…
 

du taux de croissance de la monnaie qui est contrôlé par la banque centrale (phénomène purement monétaire).

=> Arbitrage entre inflation et chômage

les autorités de politique économique peuvent réduire le chômage mais au prix d’une plus grande inflation.

les autorités de politique économique peuvent baisser l’inflation mais au prix d’un chômage plus élevé.

la relation de court terme entre inflation et chômage

une augmentation des prix et de l’output (graphique a).
• Plus de production veut dire moins de chômage.
• Il existe donc une relation inverse entre inflation et chômage = courbe de Phillips (graphique b)

→ arbitrage.

…accroître le niveau des prix

augmenter le taux d’inflation

mais laisse les niveaux d’output et de chômage à leurs niveaux naturels