QCM droit du travail
brevet fédéral RH
brevet fédéral RH
Set of flashcards Details
Flashcards | 135 |
---|---|
Students | 27 |
Language | Français |
Category | Law |
Level | University |
Created / Updated | 29.03.2016 / 17.05.2024 |
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101 ) La grève est le refus individuel d’accomplir la prestation de travail due, afin d’obtenir une amélioration des conditions de travail ou d’empêcher leur détérioration.
Faux
102 ) En Suisse, la Constitution fédérale interdit le droit de grève de façon générale (interdiction générale de faire grève).
Faux
103 ) Les grèves sont en principe autorisées si elles concernent les relations de travail.
Vrai
104 ) La grève ne doit pas enfreindre des obligations de préservation de la paix du travail ou de conduite de négociations de conciliation.
Vrai
105 ) En Suisse, le droit de grève est ancré dans la Constitution fédérale comme un droit fondamental que quiconque peut invoquer sans conséquences juridiques.
Faux ( que quiconque !)
106 ) En Suisse, une grève est licite pour autant qu’elle (a) soit organisée de manière collective, (b) se rapporte aux relations de travail, (c) et ne viole pas une obligation de paix sociale existante. Et il faut qu’au préalable (d), toutes les possibilités de négociation et de médiation aient été épuisées, de sorte que la grève en tant que mesure de lutte n’intervient qu’en ultime recours, étant précisé qu’il convient de respecter le principe de la proportionnalité.
Vrai
107 ) Une grève licite suspend l’obligation de travailler (du travailleur faisant grève).
Vrai
108) En Suisse, les travailleurs ont le droit de faire grève en tout temps, pourvu que la grève poursuive un objectif qui peut être réglé dans une CCT.
Faux
109) Avant la tenue d’une grève, toutes les possibilités de négociation et de médiation doivent avoir été épuisées.
Vrai
110) Les grèves politiques (p. ex. protester contre la non-élection d’un conseiller fédéral) sont, en principe, inadmissibles en Suisse.
Vrai
111) Dans tous les cas, un travailleur libéré de l’obligation de travailler a le droit de commencer un nouvel emploi.
Faux
112) Même après qu’un employé a été libéré de l’obligation de travailler, la compensation des heures supplémentaires par un congé suppose son assentiment.
Vrai
113) Comme l’employeur continue à verser le salaire en cas de libération de l’obligation de travailler, cette libération est toujours licite.
Faux
114) Pendant la libération de l’obligation de travailler, l’employeur peut à tout moment rappeler l’employé au travail.
Faux
115) En principe, l’employeur peut en tout temps libérer un ou plusieurs travailleurs de l’obligation de travailler et renoncer à la prestation de travail pendant une durée déterminée mais aussi indéterminée.
Vrai
116) En cas de libération, les rapports de travail demeurent inchangés, mais les droits et obligations des parties au contrat sont suspendus.
Faux
117) En cas de libération, l’obligation de travailler du travailleur est suspendue, alors que pour l’employeur, l’obligation de verser le salaire demeure inchangée.
Vrai
118) Le travailleur peut fondamentalement occuper un nouveau poste auprès d’un tiers durant la durée de la libération. Une entrée en fonction du travailleur ne peut être interdite que si l’employeur peut faire valoir un intérêt digne de protection à une prohibition de faire concurrence.
Vrai
119) En plus de son droit au salaire, l’employé libéré de l’obligation de travailler a droit au remboursement des frais.
Faux
120 ) L’employeur peut exiger d’un employé libéré de l’obligation de travailler de lui restituer le véhicule de service qu’il utilise également à des fins privées avant la fin du délai de résiliation.
Vrai
121) La libération de l’obligation de travailler requiert le consentement du travailleur.
Faux
122) Le solde de vacances d’un travailleur n’est pas dû pour autant que la durée de la libération de l’obligation de travailler soit nettement supérieure au nombre de jours de vacances auquel il a droit.
Vrai
123) L’employeur ne peut libérer un employé de ses fonctions que dans des rapports de travail résiliés.
Faux
124) L’employeur ne peut libérer un employé de ses fonctions que dans des rapports de travail non-résiliés
Faux
125) L’employeur ne peut libérer un employé de ses fonctions que dans le cadre d’un contrat d’annulation.
Faux
126) Madame Strobel travaille à 80% en tant qu’employée spécialisée dans une compagnie d’assurance. Au terme d’une formation en cours d’emploi, elle a obtenu un diplôme de conseillère en diététique. La possibilité lui est offerte de mettre en pratique ses connaissances dans un centre de fitness et, par conséquent, d’y travailler à raison d’un jour par semaine parallèlement à son activité principale. Quels sont les aspects que Madame Strobel doit prendre en compte avant d’accepter cette activité accessoire?
1 ) Avant d’exercer une activité accessoire, Madame Strobel doit impérativement recueillir l’accord de son employeur.
2 ) Madame Strobel ne peut exercer cette activité accessoire que si elle respecte et ne viole pas le devoir de fidélité qui lui incombe à l’égard de son employeur en vertu de la loi et du contrat de travail.
3) Madame Strobel ne peut exercer cette activité accessoire que si son taux d’occupation et celui de l’activité principale ne représentent pas plus de 100%.
4) En principe, seule est admise une activité accessoire qui n’est pas rémunérée et qui ne fait pas concurrence à l’employeur.
1) Faux 2) Vrai 3) Vrai 4) Faux
127) Un contrat de travail comporte la clause suivante: « Les heures supplémentaires éventuelles ne sont pas indemnisées. Les heures supplémentaires qui excèdent cinq heures par mois donnent toutefois droit à un congé de même durée. »
1 ) Eu égard au principe de la liberté de contracter (liberté contractuelle), cette clause est valable.
2) Le travail en heures supplémentaires doit impérativement être compensé par un congé de durée au moins égale; sinon, l’employeur doit verser un salaire majoré de 25% pour les heures supplémentaires.
3) Il est possible de convenir par écrit qu’aucun salaire ne doit être versé pour les heures supplémentaires, mais la loi prévoit que ces heures doivent impérativement être compensées par un congé de même durée.
4) Les heures supplémentaires des cadres ayant une fonction dirigeante élevée doivent toujours être rémunérées.
5) Les heures de travail supplémentaires doivent obligatoirement être compensées soit par un congé d’une durée au moins égale, soit par le versement d’un salaire. Le travailleur peut seulement renoncer contractuellement au versement de la majoration d’un quart au moins en plus du salaire normal
1) Vrai 2) Faux 3) Faux (321c) 4) Faux 5) Faux
128 ) Un contrat de travail peut exclure la rétribution de toutes les heures travaillées qui dépassent le temps de travail normal.
Faux
129 ) Le travailleur est tenu d’effectuer des heures supplémentaires, pour autant que celles-ci soient nécessaires à la marche de l’entreprise.
Faux
130 ) Le travailleur a droit à une pause de 15 minutes en cas de temps de travail quotidien d’au moins 5,5 heures. L’employeur n’est pas tenu de rétribuer cette pause.
Vrai
131) Les dispositions légales relatives aux horaires de travail ne s’appliquent pas à l’ensemble des travailleurs.
Vrai
132) Vous recevez une plainte de la part d’un collaborateur relative à une surcharge de travail et à des journées de travail pouvant aller en conséquence jusqu’à 11 heures par jour. Quelle est la situation juridique à ce propos?
1) – L’obligation de fidélité de l’employé comporte également l’obligation d’effectuer des heures supplémentaires.
2) – Les heures supplémentaires de travail sont réglées dans le CO.
3) – En cas de surcharge extraordinaire de travail, des heures supplémentaires peuvent être exigées. Celles-ci ne peuvent toutefois dépasser 2 heures par jour.
4) – Les heures supplémentaires correspondent aux heures effectuées au-delà de la durée maximale du travail fixée dans la loi sur le travail.
1) Vrai 2) Vrai 3) Faux 4) Faux
133) Une convention dans laquelle le trajet jusqu’au lieu de travail est considéré comme temps de travail n’est pas valable.
Faux
134) Les dispositions de l’art. 321d CO prévoient la possibilité pour l’employeur d’affecter le travailleur à un autre lieu de travail (dans une autre ville) sans modification du contrat de travail.
Faux
135) Dans les huit semaines qui suivent l’accouchement, les femmes ne peuvent être occupées; ensuite, jusqu’à la seizième semaine, elles ne peuvent l’être que si elles y consentent.
Vrai (LTR)
136 ) Les femmes enceintes ne peuvent être occupées qu’avec leur consentement et jusqu’à neuf heures pas jour au maximum; elles peuvent à tout moment se dispenses d’aller au travail.
Vrai
137 ) Selon le contrat de travail, le « lieu de travail » est
« Lausanne ». L’entreprise souhaite transférer l’ensemble des emplois dans un nouveau bâtiment à Renens (localité située dans l’agglomération de Lausanne, bien desservie par les transports publics). Quelle affirmation est correcte?
1 ) Etant donné que Renens n’est qu’à 10 minutes environ de Lausanne en train, la décision quant au changement de lieu de travail s’inscrit parfaitement dans le cadre du droit de donner des instructions reconnu à l’employeur.
2) L’entreprise ne peut ordonner unilatéralement un changement de lieu de travail qu’aux collaborateurs qui ne subissent de ce fait aucun inconvénient majeur.
3) Le lieu de travail étant défini explicitement dans le contrat de travail, il constitue une partie intégrante de ce dernier et ne peut être modifié que par une résiliation pour cause de modification des rapports de travail.
4) Si le changement de lieu de travail s’inscrit dans le cadre du droit de donner des instructions reconnu à l’employeur, il n’en demeure pas moins que ce dernier doit dédommager le collaborateur des frais supplémentaires qui résultent éventuellement d’un allongement de la distance entre son domicile et son lieu de travail.
1) Faux 2) Faux 3) Vrai 4) Faux
138) A quelle obligation un travailleur ne peut-il pas être contraint?
1) L’exercice provisoire, pour des raisons liées à l’exploitation de l’entreprise, d’une autre tâche qui peut raisonnablement être exigée de lui.
2) L’assistance dans une filiale implantée dans une autre ville, l’employeur étant tenu, le cas échéant, d’imputer l’allongement du temps de trajet entre le domicile et le lieu de travail au temps de travail et de rembourser au travailleur les éventuels frais occasionnés par ce changement.
1) Faux 2) Faux
139 ) En vertu des règles générales relatives à la réparation du dommage, la responsabilité de l’employé peut être engagée si l’employé a violé une obligation contractuelle, commis une faute, causé un dommage et s’il existe un lien de causalité adéquate.
Vrai
140) Un travailleur intérimaire n’étant pas employé par l’entreprise d’affectation, il n’est pas responsable envers celle-ci en vertu de l’art. 321e CO mais en vertu de l’art. 41 ss CO (acte illicite).
Vrai