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Set of flashcards Details

Flashcards 70
Language Français
Category Literature
Level University
Created / Updated 09.04.2015 / 31.07.2018
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"le roman a le temps"

C. Pradeau, Poétique

6 personnages en quête d'auteur, Pirandello

"le mystère de la création artistique est le mystère même de la naissance naturelle"

didasscalies "les Personnages ne devront pas apparaître comme des fantômes mais comme des réalités créées"

La Belle-fille: "Pas de littérautre ici! pas de littérature! Le père: Mais je ne fais pas de littérature! je veux lui expliquer LBF: et comment donc! A ta façon!"

on explique au directeur que c'est la vie "Mais on ne peut pas représenter ça!"; "la véérité, oui, jusqu'à un certain point!"

A celle qui est trop gaie

Ta tête, ton geste, ton air
Sont beaux comme un beau paysage ;
Le rire joue en ton visage
Comme un vent frais dans un ciel clair.

Le passant chagrin que tu frôles
Est ébloui par la santé
Qui jaillit comme une clarté
De tes bras et de tes épaules.


Les retentissantes couleurs
Dont tu parsèmes tes toilettes
Jettent dans l’esprit des poètes
L’image d’un ballet de fleurs.

Ces robes folles sont l’emblême
De ton esprit bariolé ;
Folle dont je suis affolé,
Je te hais autant que je t’aime !

Quelquefois dans un beau jardin,
Où je traînais mon atonie,
J’ai senti comme une ironie
Le soleil déchirer mon sein ;

Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon cœur
Que j’ai puni sur une fleur
L’insolence de la nature.

Ainsi, je voudrais, une nuit,
Quand l’heure des voluptés sonne,
Vers les trésors de ta personne
Comme un lâche ramper sans bruit,

Pour châtier ta chair joyeuse,
Pour meurtrir ton sein pardonné,
Et faire à ton flanc étonné
Une blessure large et creuse,


Et, vertigineuse douceur !
À travers ces lèvres nouvelles,
Plus éclatantes et plus belles,
T’infuser mon venin, ma sœur !

A l'ombre des jeunes filles en fleurs

- Norpois "ma mère s'émerveillait qu'il fut si exact quoi si occupé, si aimable quoique si répandu, sans songer que les "quoique" sont toujours des "parce que" méconnus"

- " mon intér^te pour le jeu de la Berma n'évait cessé de grandir depuis que la représentation était finie parce qu'il ne subissait plus la compression et les limites de la réalité"

- "En disant de mpoi "ce n'est plus un enfant, ses goûts ne changeront plus etc...", mon père venait tout d'un coup de me faire apparaître dans le temps"

- "le modèle chéri, au contraire, bouge, on n'en a jamais que des photographies manquées"

- "le génie, même le plus grand talent, vient mojns d'éléments intellectuels et d'affinement social supérieur à ceux d'autrui, qui de la faculté de les transposer, de les transformer"; "le génie consiste dans le pouvoir réfléchissant et non dans la qualité du spectacle reflété"

- le narrateur ne fait rien "certain que le surlendementin, j'aurais déjà écrit quelque chose"

- "quand on a un peu vécu dans le monde, la sottise de ses habitants vous fait souhaiter de vivre dans les milieux obscurs où l'on ne connaît que "sans connaître""

- "et tandis que Françoiise ôtait les péingles des impostes, détachait les étoffes, tirait les rideaux, le jour d'été qu'elle découvrait semblait aussi mort, aussi immémoral qu'une somptuseuse et millénaire momie que notre vieille servant n'eût fait précautionneusement désemailloter de tous ses linges, avant de la faire apparaître, embaumée dans sa robe d'or"; le palais de Gabriel en carton

- les 3 arbres: " Dans leur gesticula naïve et passionnée je reconnaissait le regret impuissant d'un être aimé qui a perdu l'usage dde la parole, sent qu'iil ne pourra pas dire ce qu'il veut et que nous ne savons pas deviner" (par opposition avec clochers, not Martinville)

- Assemblage démode de Mme Swann au Jardin d'Acclimatation, pourtant noble "peut-être à cause du vestige conservé des années passées, ou encore d'une sorte d'individualité vestimentaire, particulière à cette femme et qui donnait à ses mises les plus différentes un air de famille"

A. Camus

"l'absurde naît de la confrontation de l'appel humain avec le silence déraisonnable du monde"

A. Compagnon

les Anti-modernes: "ceux qui sont suffisemment modernes pour avoir le droit de se retrouner contre la modernité"

Alain

Cahiers de la Pléiade "Rabelais": "cet auteur s'enivre de sa langue, il est ravi de cette abondance qui se montre"

Apollinaire

-"Zone" : "Et tu bois cet alcool brûlant comme ta vie/ Ta vie que tu vois comme une eau-de-vie"

- "Le pont Mirabeau": "Sous le pont Mirabeau coule la Seine

et nos amours

Faut-il qu'il m'en souveinne

La venait toujours après la peine

 

Vienne la nuit, sonne l'heure

les jours s'en vont, je demeure

 

Les mains dans les maisn restons face à face

Tandis que sous

Le pont de nos bras passe

Des éternels regards l'onde si basse

 

Vienne la nuit sonne l'heure,

Les jours s'en vont je demeure

 

L'amour s'en va comme cette eau courante

L'amour s'en va

Comme la vie est lente

Et comme l'espérace est violente

 

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

 

Passent les jours et passent les semaines

Ni temps passé

Ni les amours reviennent

Sous le pont Mirabeau coule la Seine

 

Vienne la nuit sonne l'heure

les jours s'en vont je demeure"

- "les colchiques": "et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne"

- "Nuit rhénane": "mon verre s'est brisé comme un éclat de rire

Aragon

-La Défense de l'infini: "moi, l'abeille, j'étais chevelure": "les figures allégoriques s'impatientent de la longueur de mes phrases autour des secrétaires d'acajou"

-"j'abaissais les manettes, pour voir" le libertinage

- Henri Matisse, roman: "la parenthèse en est ce que l'on appelle aussi bien la poésie. Le merveilleux inutile"

Aragon, 1926

j'ai fait dada

Disait le dadaïsme

J'ai fait dada

Et en effet

Il l'avait fait

Balzac

- le père Goriot: "Pour expliquer combien ce mobilier est vieux, crevassé, pourri, tremblant, rongé, manchot, borgne, invalide, expirant, il faudrait en faire une description qui retarderait trop l'intérêt de cette histoire, et que les gens pressés ne pardonneraient pas"

- Etudes sur Monsieur Beyle : "lu en prison, ce livre peut donner la mort à un prisonnier ou lui faire trouer une bastille"

- "j'ai mieux fait que l'historien, je suis libre"

- "le hasard est le plus grand des romanciers du monde: pour être fécond, il n'y a su'à l'étudier"

- les écrits sur le roman, sur la Tour Farnès de la Chartruse: "cette partie du livre sera lue  la respiration gênée, le cou tendu, les yeux avides par tous ceux qui ont de l'imgination ou seulement du coeur

Baudelaire

- "Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère" poème introducteur des Fleurs du Mal

- "la poésie est essentiellement philosophique; mais comme elle est avant tout fatale, elle doit être involontairement philosophique" > "la poésie d'un tableau doit être faite par le spectateur- comme la philosophie d'un poème par le lecteur"

- Mon coeur mis à nu, fragment X: "Il faut travailler, sinon par goût, au moins par désespoir, puisque, tout bien vérifié, travailler est moins ennuyeuxx que s'amuser"

- "tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or""projet d'épilogue auxx fleurs du mal"

-le thyrse (plaisir de l'obliquité) "ligne droite et ligne arabesque, intention et expression, rondeur de la volonté, sinuosité du verbe, unité du but, variété des moyens, amalgame tout-puissant et indivisible ddu genre, quel analyste aura le détestable courage de vous diviser et de vous séparer?"

*- L'âme lyrique fait des enjambées vastes comme des synthèses; l'esprit du romancier se délecte dans l'anallyse" dans "Bouquins"

- à propos des liaisons dangereuses: un livre de "sociabilité terrible, mais sous le badin du convenable"

Being Beauteous

Devant une neige un Être de Beauté de haute taille. Des sifflements de mort et des cercles de musique sourde font monter, s’élargir et trembler comme un spectre ce corps adoré ; des blessures écarlates et noires éclatent dans les chairs superbes. Les couleurs propres de la vie se foncent, dansent, et se dégagent autour de la Vision, sur le chantier. Et les frissons s’élèvent et grondent et la saveur forcenée de ces effets se chargeant avec les sifflements mortels et les rauques musiques que le monde, loin derrière nous, lance sur notre mère de beauté, — elle recule, elle se dresse. Oh ! nos os sont revêtus d’un nouveau corps amoureux.

Ô la face cendrée, l’écusson de crin, les bras de cristal ! le canon sur lequel je dois m’abattre à travers la mêlée des arbres et de l’air léger !

Benvéniste

dans une narration transparente, "le réel se raconte lui-même"

Bergson

le rire: le comique est "une certaine raideur là où l'on voudrait trouver la souplesse attentive et la vivante flexibilité d'une personne": "du mécanique plaqué sur du vivant"; "tout incident quie appelle nous attention sur le physique d'une personne alors que le moral est en cause

Boileau

l'art poétique

- "simple avec art,/ Sublime sans orgueil, agréable sans fard."

- "Entre ces deux excès la route est difficile./ Suivez, pour la trouver, Théocrite et Virgile"

- (Ronsard) "Réglant tout, brouilla tout, firt un art à sa mode"

-"tout ce qui se conçoit bien s'énoncer clairement/ et les mots pour cela viennent aisément"

- "le vrai peut n'etre quelque fois pas vraisemblable"

- "Avant donc que d'écrire apprenez à penser"

- "Hâtes-vous mentement, et sans perdre courage/ Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage"

Bouffon

"le style, c'est l'homme"

Breton

- "fiez vous au caractère inépuisable du murmure"

- "surréalisme: automatisme psuchique pur, par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée" "coyance à la réalité supérieures de certaines associationes négligées jusqu'à lui"

Claudel

- Accompagnements "conversation avec Jean Racine": le style de Racine: "il ne s'agit pas d'une atmosphère, il s'agitde nécessité organique"

- préface du soulier de satin: didascalies demandent l'improvisation, avec espoir  de succès (exception): "s'ils se trompent, ça ne fait rien)

- le vers (réflexions et ppropositions sur le vers français) "une idée isolée par du blanc": l'iambe fondamental

Coleridge

novel= "voluntary suspension of disbelief"

Corneille

- Horace: "Que voulez-vous qu'il fît? H: qu'il mourût"

- Le menteur: V-2: "Ô vieillesse facile! ô jeunesse impudente!

ô de mes cheveux gris honte trop évidente!

Est-il dessous le Ciel père plus malheureux?

Est-il affrront plus grand pour un coeur généreux?

Dans la solitude des champs de coton, JM Koltès

le client: "je suis ici en parcours, en attente, en suspension, en déplacement, horsèjeu, hors vie, provvisoire, pratiquement absent, pour ainsi dire pas là"

Le dealeur: "je ne cherche pas ç vous tromper, et ne demande rien que vous ne vouliez donner"

"Méfiez vous du client: il a l'air de chercher une chose alors qu'il en veut une autre, dont le vendeur ne se doute pas, et qu'il obtient bien finalement"> Alors, quelle arme?

Du Bellay

"j'ay oublié l'art de pétrarquiser"

E. Zola

-La Curée: "la serre chaude [...] étalait ses végétations grasses

" Puis, aux deux bouts, de grands Torrélias élevaient leurs brousailles étranges au-dessus du bassin, leurs bois secs, dénudés, tordus comme des serpents malades, et laissant tomber des racines aériennes, semblables à des filets de pêcheurs pendus au grand air"

- les romanciers naturalistes: "le but à atteindre n'est plus de conter [...] mais de rendre chaque objet qu'on présente au lecteur dans son dessin, sa couleur, son existence..."

Eluard

- Capitale de la douleur: "je n'au pourtant jamais trouvé ce que j'écris dans ce que j'aime"

Eluard+ Péret

152 proverbes mis au goût du jour: "il faut battre sa mère pendant qu'elle est jeune" "Il n'y a pas de déssir sans reine"

Flaubert

- "toute oeuvre d'art doit avoir un point, un sommet, faire la pyramide, ou bien la lumière doit frapper sur un point de la boule" 1869

- début de l'éducation sentimentale: "M. Frédéric Moreau, nouvellement bachelier, s'en retournait à Nogent-sur-SSeine, où il devait languir pendant deux mois avant de faire son droit"

- lettre à Louise Collet "c'est un livre sur rien [...] qui se tiendra de lui-même par la force interne de son style"; le narrateur comme un "Dieu dans l'univers, présent partout, et visible nulle part"

- Mme Bovary: "les gens avaient l'impression d'éprouver des sentiments qui leur paraissaient vrais mais qui n'étaient que la copie des sentiments véritables"

- "un livre a toujours été pour moi une manière spéciale de vivre"

- "a réalité selon moi ne doit être qu'un tremplin" 8/12/1877

G de Maupassant

Pierre et Jean "le roman": "Le critique qui, après [...] ose encore éccrire: "ceci est un roman et cela n'en est pas un" me paraît doué d'une perspicacité qui ressemble fort à de l'incompétence"

Gide

" c'est avvec de beaux sentiments qu'on fait de la mauvaise littérature"

Giiraudoux

"les liaisons dangereuses, c'est Racine aidé par Vauban"

Girard

mensonge romantique et vérité romanesque: "le lecteur, généralement convaincu de sa propre spontanéité, projette sur l'oeuvre les significations qu'il projette déjà sur le monde"

Harmonie du soir

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !

Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ;
Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.


Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige,
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige.

Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige……
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !

Ionesco

"le comique est tragique, et la tragédie de l'homme dérisoire" Notes et contre notes

"ce conformisme bien sûr, c'est son langage automatique

le théâtre comme "art du grossissement " (toujours trop et pas asssez à la fois)

J. Genet

"Comment jouer les bonnnes "Il faut à la fois y croire et refuser d'y croire, mais afin qu'on puisse y croire il faut que les actrices ne jouent pas de réaliste"

J. Gracq

- Zola: une "technique romanesque qui sent la fiche et le catalogue"

- le roman comme un "art d'assouvissement"

- "en profondeur toutes les oeuvres tendent à s'égaliser"

- sur Balzac "ses façons de table d'h^te, l'épaisseur si particulière, si gluante de sa coulé verbale qui s'étale nourrissante et poisseuse comme une c[onfiture [...] ses grâces éléphantesques et d'autant plus attendrissantes" > le reste = "un coupe de sondeeee" dans la société monarchique

- "un lâchez-tout de ballons libres" sur J. Verne

- "un livre qui m'a séduit est comme une femme qui m'a fait tomber sous son charme [...]  l'épouse même sans dot"

J. Lafond

"le recueil est un espace de pleins et de vides" (obliquité)

J. Réda

- "il faut que la poésie passe par un poème"

- "A mes lettres. C'est bon. Plus de destinataire" Ponte V

Jacques le fataliste

"Comment s'étaient-ils recontrés? Par hasard, comme tout le monde. Comment s'appelaient-ils? D'où venaient-ils? Du lieu le plus prochain. Où aillaient-ils? Est-ce que l'on sait où l'on va?"

"Vous voyez, lecteur, que je suis en beau chemin et qu'il ne tiendrais qu'à moi de vous faire attendre..."

JP Sartre

Qu'est-ce que la littérature? "le poète est hors du langage" car il "considère les mots comme des choses et non comme des signes"

L'albatros

Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.


Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !

Le Poëte est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.