18TS-B01 Christologie

la proclamation de Jésus.

1) Jésus-homme élevé à la seigneurie ;

2) Jésus déjà existant en tant que divinité supérieure, s'est abaissé pour être élevé plus haut qu'avant et rejoindre la Trinité (christologie paulinienne) ;

3) Jésus, Fils suprême, s'est abaissé pour devenir homme, puis est revenu à Dieu à l'ascension dans son état de gloire (christologie johannique).

Première grande hérésie : Jésus n'est qu'un homme avec des dons inhabituels (mais non surnaturels) de sagesse et justice. Rejet de la naissance virginale. C'est par son obéissance fidèle et totale à Dieu qu'il a été glorifié. Par le baptême, il devient messie.

Hérésie qui admet la conception virginale mais que Jésus n'est adopté par Dieu que lors de son baptême, où il devient alors Fils de Dieu.

Membres d'un mouvement hérétique qui ne croit pas à la divinité pré-existante de Christ.

Combinaison de concept phylosophique grec et de mythe ancien formant un système ayant pour but de décrire les relations entre les dieux et le monde. Dualisme bien/mal, nature humaine (corps) vs spiritualité.

Le gnosticisme est le terme utilisé pour définir la gnose chrétienne (donc la relation entre Dieu et le monde).

Hérésie niant l'incarnation de Christ. L'anti-judaïsme du mouvement les pousse à décider d'un nouveau canon où l'AT sera rejeté ainsi que tout texte du NT étant trop proche du judaïsme.

Hérésie apparue au 3ème siècle : les 3 personnes de la Trinité ne sont pas distinctes. Chaque personne est un "mode d'être". Il n'y a pas de Trinité. Résurgence de ce courant dans le pentecôtisme unitarien (One-essence).

- Homoiousios -> de nature semblable, Dieu ne s'est pas révélé lui-même en Jésus, car celui-ci serait une sous-divinité. Tendance la plus répendue à l'époque, d'où les difficultés à accepter Chalcédoine.

- Hamoousios -> les 3 personnes sont de même nature (position orthodoxe).

- Anoméisme -> les 2 personnes de la trinité sont totalement différente. Le Fils n'est pas de nature divine.

- Le libéralisme moraliste : Jésus comme modèle social ;
- Le libéralisme piétiste : Schleiermacher - sentiment religieux, subjectivisme.
- Le libéralisme existentialiste : Bultmann - interpellation personnelle. Christ n'est pas mort ni ressuscité pour ma sanctification mais il m'interpelle pour me dire qui je suis, comment je suis et comment être bien moi-même.

- Jésus par ses paroles et par ses actes ;
- Par le témoignage de ses contemporains (disciples, païens, anges, démons, Dieu) ;
- Par les miracles, signes de son autorité messianique.

• Seigneur (kurios)
• Sauveur  (sauter)
• Verbe (logos)
• Fils de Dieu
• Dieu (theos)
• Fils de l'homme

• naissance virginale
• incarnation (corps humain) -> fatigue, faim, soif, grandit, meurt, ressucité.
• pensée humaine -> apprentissage, progresse en sagesse
• âme et émotions humaines -> troublé, anxieux, triste, admiratif, chagriné, larmes, cris, colère, etc. Sa capacité d'obéir à Dieu augmentait avec le temps et les épreuves.
• son entourage ne voyait que l'homme -> charpentier, fils de charpentier, de Nazareth
• humanité sans péché
• nouvel Adam (chef)

le docétisme : Jésus paraissait humain mais il n'était pas vraiment Dieu incarné, car Dieu n'aurait pas pu souffrir comme Jésus a souffert.

Union des 2 natures (humaine et divine) en une seule personne : Christ.

Concile de Chalcédoine (451)

Caractéristiques :

1. Jésus vraiment homme, âme raisonnable (capable de raisonner), corps, consubstantiel à nous, semblable à nous en tout.
2. Nature divine indentique au Père.
3. Sans division ni séparation, une seule personne (hypostase). 2 natures sans confusion ni changement, dont les propriétés de chacune restent sauves.

Implications: 2 volontés/consciences (tenté comme homme et non Dieu). Sans cesser d'être pleinement divin, il est devenu pleinement humain.

1. nous représenter et obéir à notre place
2. en tant que sacrifice substitutif
3. en tant que médiateur entre Dieu et les hommes
4. acomplissement -> l'homme gouvernera à nouveau la création
5. exemple et modèle
6. annonce de notre résurrection corporelle
7. compassion du grand-prêtre sacrificateur

• omnipotence
• omniscience
• omniprésence (avant et après son ministère terrestre, mais pas pendant)
• souveraineté -> pardon des péchés
• immortalité: résurrection et vie éternelle à la droite du Père (il sera d'ailleurs éternellement homme après son incarnation)
• création
• digne d'être adoré
• salut

Théorie du 19ème siècle qui veut que Christ aurait renoncé à certains de ses attributs divins pendant son ministère sur terre -> dépouillement (=kénose). Il s'agirait d'une autoélimination volontaire afin d'accomplir son oeuvre rédemptirce.

Théorie "orthodoxe" (sans nom?) : il s'agirait d'un abaissement, d'une position humble prise volontairement, un changement/complément de rôle et de statut (+ homme) mais pas d'attributs essentiels ni de nature (divine).

Mouvement considéré comme hérétique suite au concile de Nicée en 325 qui prônait que Dieu ne peut partager ses attributs. Rejet de la trinité. Dieu est seul. C'est le Père qui travaille au travers de la Parole (être créé). Monothéisme absolu dans le Per seul. Le Fils/la Parole peut changer et pécher -> 1/2 dieu, créature intermédiaire entre Dieu et la création.

• l'apollinarisme: Jésus a bien pris l'humanité mais pas dans son entier. Il a seulement pris le corps, car son esprit était celui du Logos. Nature divine dans le corps humain ;
• le nestorianisme : 2 personnes en Christ : homme + dieu
• le monopysisme ou eutychianisme : 1 seule nature: la nature humaine a été absorbée par la nature divine, ce qui a résulté en une 3ème nature unique.

1. Impeccabilité = impossible de pécher

2. Jésus vraiment humain, comme AVANT LA CHUTE, sans péché. Il est donc né sans péché et n'a jamais péché au cours de sa vie. Il a été tenté mais a parfaitemenbt obéi à la volonté de Dieu en tant qu'homme. C'est la volonté/conscience humaine de Jésus qui a été tentée tout au long de sa vie.

3. N'ayant jamais péché (tel un agneau parfait), il a pris nos péchés et il a été sacrifié à la croix pour le salut de l'humanité.

Théorie de Luther : attribution de l'humanité de Christ à sa nature divine, et inversement, attribution de ses propriétés divines à sa nature humaine.

• l'humiliation : naissance humaine, service, passion (mort à la croix)
• l'exhaltation : résurrection, glorification, session (à la droite du Père), inmtercession, manifestation (retour en gloire)

• la déréliction (abandon)
• 2 interprétations :
  • ancienne : souffrance, incompréhension et éloignement/séparation entre le Fils et le Père, en tant que représentant du monde pécheur alofrs qu'il subit le jugement divin
  • atténuation du trouble profond qu'il vit enutilisant le Ps122 pour expliciter ce qui est en train de se passe (pédagogie). Appel à l'humilité et à la modestie de notre part.

• prophète : porte-parole pour annoncer la justice aux nations, voix du serviteur ;
• prêtre : représentation de l'homme devant Dieu pour restaurer la relation entre Dieu et son peuple. Offrir des sacrifices (lui-même) et intercéder (auprès du Père mtnt)
• roi : règne au travers de sa Parole. Maintien de la paix dans le royaume, règne sur ses sujets avec sagesse et justice. Royaume de Dieu vient dans l'oeuvre rédemptrice de Christ. Royaume encore invisible qui n'est pas de ce monde.

Risques : légalisme (accent sur l'office prophétique) ; rationalisme/mysticisme (accent sur la prêtreise), l'utopie (accent sur la royauté). 

Celui qui pensait que l'incarnation n'était pas nécessaire.

Ils ont voulu et réussi à préserver le kerygme, tout en empruntant des termes présents dans la philosophie grecque.

Le rejet de la doctrine du theotokos, Marie mère de Dieu.

(QCM du 01.04.19)

Un dualisme qui les empêche de concevoir l'union des 2 natures.

la génération éternelle du Fils.

Le Logos est consubstantiel au Père.

Ignace d'Antioche.

Comme la preuve de sa divinité.

Une christolofie concentrée sur l'oeuvre de Christ et donc sur ce qu'il a fait.