DIP
Droit international public: exercices
Droit international public: exercices
Set of flashcards Details
Flashcards | 62 |
---|---|
Language | Français |
Category | Law |
Level | University |
Created / Updated | 23.01.2019 / 06.06.2019 |
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https://card2brain.ch/box/20190123_dip
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Emplois de la force compatibles avec la Charte
- Organes compétents de l’ONU, dans les limites des fonctions et des pouvoirs qui leur sont attribués en vue du maintien de la paix. -> Casques bleues
- Organismes régionaux de sécurité : ils peuvent entreprendre des actions coercitives, soit en étant chargé par le Conseil de sécurité, soit en étant autorisé par celui-ci.
- Certains Etats membres, désignés par le Conseil de sécurité
Les moyens de règlement pacifique des différends
- Moyens politiques (négociation, médiation, bons offices, Conciliation, enquete)
- Moyens juridiques (arbitrage, Cour de Justice)
Conditions de la Recevabilité de la CIJ
1. Conditions personnelles (art.34) -> Seul les Etats peuvent ester devant la CIJ
2. Compétences matérielles
- Il faut un différend (litige) pour que la Cour puisse statuer (= condition objective
- Cette opposition doit continuer aussi durant la procédure
- C’est à la Cour de déterminer s’il y a un différend ou non.
- Ce différend doit être de nature juridique : différend dans lequel les parties s’opposent sur un droit et/ou sur une obligation (positions juridiques subjectives).
- Si les parties ne se placent pas sur le terrain du droit ® il n’y aura pas de différend juridique.
3. Conditions consensuelles
- CIJ doit avoir le consentement de chacun des Etats au litige
Moyens pour le consentement
Avant différend
a)Par accords ® Statut CIJ art.36 §1
b)Clause facultative de juridiction obligatoire ® Statut CIJ art.36 §2
après la naissance d’un différend
c) Compromis spécial (special agreement) :
d) For prorogé (= agréé) – peu d’applications
Qui peuvent saisir d’un avis consultatif devant la CIJ?
- Assemblé Général ® AG peut saisit sur tout sujet dont l’ONU est compétente
- Conseil Sécurité ® CS ne peut pas ® peut étroite
- Autres organisations de l’ONU qu’ils sont autorisés par AG
Réserves sur les déclarations de consentment devant la CIJ
Réciprocité des réserves
- La réciprocité permet à l’Etat défendeur d’aller soulever une réserve contenue dans la déclaration du demandeur et de s’en prévaloir à son bénéfice.
Réserves automatiques/subjectives – self judging
- réserves dans lesquelles l’Etat réservataire dit qu’il n’accepte pas la compétence de la Cour sur une certaine matière, mais comme il la détermine lui-même
Une déclaration facultative peut être dénoncée
Conséquences de la responsabilité
1. Devoir de réparation (= obligation)
2. Faculté de prendre des contre-mesures (≠ obligation/droit, mais sanction, répresailles) :
Les éléments générateurs de la responsabilité
1. L’acte internationalement illicite (violation d'une obligation juridique, seulement selon DI)
2. L’attribution de cet acte à un Etat (ou autre entité) : fait qu’un Etat (ou entité) ait agi.
Conséquences que les violations du DI engendrent
- Art. 41 §1 : Les Etats doivent coopérer pour mettre fin à la violation, à travers les instances multilatérales (Nations Unies).
- Art. 41 §2 : Obligation de ne pas reconnaître la situation créée par la violation et ne pas assister à son maintien ® jamais invoqué
- Devoir de ne pas prêter assistance au maintient de cette situation
Principes de l’attribution (7)
- L’attribution est faite exclusivement selon le droit international
- Unité de l’Etat (art.4 et 5)
- Renvoi au droit interne
- Effectivité
- Actes ultra vires (art.7)
- Personnes privées
- Attribution par acquiescement (art.11) :
Les circonstances excluant l’illicéité
- Consentement (art.20)
- Légitime défense (art.21)
- Contre-mesures (art. 22) (anciennement, représailles)
- Force majeure (art.23) :
- Détresse (art.24) :
- Nécessité ou l’état de nécessité (art.25))
Un Etat peut/ne peut pas invoquer l’état de nécessité si :
1. Un Etat peut invoquer l’état de nécessité si :
- Cela constitue pour l’Etat le seul moyen de protéger un intérêt essentiel contre un péril grave et imminent (et non pas un péril spéculatif).
- L’acte ne porte pas atteinte à un intérêt aussi essentiel des autres Etats concernés.
- Il n’est ainsi pas possible de mettre son propre droit essentiel au-dessus de celui d’un autre Etat.
- Conditions de nécessité de proportionnalité : on ne peut prendre que des mesures proportionnelles (voir contre-mesures ↓).
- L’état de nécessité doit être ultima ratio
2. Un Etat ne peut pas invoquer l’état de nécessité si :
- Il est exclu par la règle primaire (ex : règles sur le droit des conflits armés).
- L’Etat qui invoque l’état de nécessité est l’auteur de cet état.
- Il contrevient à des normes impératives (art.26).
La mise-en-oeuvre de la responsabilité internationale
1. Avenir
- Cessation
- Garantie de non répétition :
2. Passé
- Restitution (art.35) :
- Indemnisation (art.36)
- Satisfaction (art.37) (Excuses, sanctions, declaration de la violation, Cérémonie au drapeau de l’Etat lésé)
Limites des contre-mesures (art.49 et suivants)
- Les c-m utilisant la force sont prohibées
- doivent avoir pour but de ramener l’autre Etat au respect de la légalit
- doivent être réversibles : il faut pouvoir les suspendre, les arrêter, et dès lors revenir à l’exécution de l’obligation initialement violée
- Ldoivent être proportionnées au tort subi (-> les c-m ne peuvent pas excéder en gravité le tort initial qui a été causé)
- Ainsi des c-m peuvent être prises par des Etats autres que l’Etat lésé -> mais prudence
Conditions pour qu’un Etat puisse protéger diplomatiquement ses ressortissants (5)
- L’Etat qui prétend à la protection diplomatique doit faire valoir une violation du droit international
- il doit prétendre qu’un autre Etat ait violé le droit international.
- Il faut un lien de nationalité (critères selon le droit interne)
- Il faut un épuisement des recours internes
- Il faut vérifier qu’il n’y ait pas une renonciation de la part des Etats concernés
Compétences de la CPI
- Génocide (art.6).
- Crime contre l’humanité (art.7).
- Crime de guerre (art.8).
- crime d'agression
Trois bases de compétences de CPI
- Territorialité : la Cour peut juger les crimes qui ont été commis sur le territoire d’’un Etat partie au statut.
- Personnalité active : la Cour peut poursuivre des personnes commettant des crimes lorsque ce sont des ressortissants d’un Etat parties au statut.
- Saisine par le Conseil de sécurité – une base de compétence autonome : lorsque le Conseil de sécurité saisit la Cour, la Cour est automatiquement compétente
3 Mécanismes de saisine de la CPI
- Un Etat partie au statut peut déférer une situation au procureur.
- Ainsi l’Etat ne peut pas saisir la Cour sur un crime déterminé, mais sur un ensemble
- La sélection est ensuite faite par le procureur
- Ex : Ouganda, Congo, République Centre-africaine et Mali ont saisi la Cour.
- Le Conseil de sécurité peut saisir sur une situation.
- La Cour peut être saisie par elle-même => procureur : il peut saisir pour une situation ou pour un crime (sélection).
5 Actes prohibés par art.6 du statu de rome (génocide)
- Meurtre : homicide intentionnel et illégal. ® mesure directe ≠ légitime défense
- Atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale (mort indirecte) : il s’agit ici de torture, de traitements inhumains, fait d’assister à la torture, etc. => traumatisme sur un long-terme.
- Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entrainer sa destruction physique totale/partielle (mort indirecte, slow death mesures) : régimes excessifs (privation de nourriture, de services médicaux, etc.)
- Mesures visant à entraver les naissances (mort dans le temps, programmé) : le groupe n’a pas de descendance, et par conséquent le groupe périclite.considérées comme tel uniquement des mesures coercitives.
- Transfert forcé d’enfants d’un groupe à un autre : il s’agit de maintenir la subsistance future du groupe.
Intention de détruire un groupe en tout ou en partie (Génocide)
- Élément constitutif objectif (actus reus = acte coupable) : description des actes et omissions interdits.
- Élément constitutif subjectif (mens rea = esprit coupable) : ce qui relève de la volonté et de la connaissance de l’auteur du crime (Que sait-il ? Que veut-il ?) intentionnel
Crimes contre l’humanité
- certains actes prohibés (élément matériel), une attaque généralisée ou systématique contre une population civile, et il faut l’intentionnalité des actes (élément subjectif).
Crimes de guerres
- règles sur la conduite des hostilités
- règles sur la protection de certaines personnes hors de combat
- neutralité: statut des Etats neutre qui ne font pas partie dans le conflit armé