Histoire de la psychologie

Pour Comte la psychologie est une fausse science car il n’y a pas de relation avec l’autre vu qu’on ne s’intéresse qu’à l’âme et comme pour lui tout est fait social, alors c’est une fausse science. Il rejette également la méthode de l’introspection (contre le fait social, vu qu’on regarde notre intérieur.)

On y trouve :

• Nombreux problèmes, questions théoriques abordés:
  • L’origine des connaissances? Sensations, idées
  • Découpage de l’esprit en facultés ?
• Modèles de l’esprit et du comportement ( = tempérament)
  • Théorie des humeurs, théorie des facultés (découpage des facultés qui ont chacun leur choses)
  • Empirisme : théorie des sensations, sensation seront mises en relation = association entre les sensations = bases de la philosophie associationiste
• Une discipline académique (université) d’ordre morale
  • La psychologie comme science de l’âme
  • But : démontrer l’existence de l’âme et la liberté  (= capacité à discerner le bien et le mal et de choisir l’un ou l’autre)
  • Psycho fait partie de la philosophie et de la théologie
  • Présente aussi ds les sciences médicales dès le 19e siècle
• Une méthode : l’observation intérieure ou introspection

On y trouve pas

• Institutions spécifiques
  • enseignement traditionnel en philosophie
• Communautés de recherche
• Lieux d’expérimentation spécifiques = lieux de savoir
  • Laboratoires
  • Instruments spécifiques (=fait pour) à la psychologie
• Méthodes empiriques systématiques (=manière programmée et constante, elles sont éparpillées)
  • Expérimentation, observation
  • Questionnaire, tests
• Modèles mathématiques (statistiques)

Antiquité, Renaissance, Lumières, début du 19^e siècle

Mettre les symptômes en lien avec la dissection. Exemple : qn meurt, on le dissèque pour voir les symptômes s’il était malade.

Il y a un débat sur la relation entre l’âme et le corps

• Matérialistes : l’âme n’existe pas et que l’âme fait partie du corps.
• Spiritualisme : idéaliste poussé à l’extrême, seule l’âme compte, le reste n’existe pas.

Pour La Pyeronie pour savoir qui a raison, il faut utiliser la méthode empirique (expérience). Pour lui, l’âme est dans le cerveau. Il faut déterminer le point où se trouve l’âme. Il va alors prendre des gens qui ont eu des lésions (avec des symptômes psychologiques) et qui sont morts et va leur ouvrir leur cerveau pour voir quelle partie du cerveau a la lésion. L’endroit où il y a la lésion, cela veut dire que ce n’est pas là on se trouve le point de jonction. La connaissance du cerveau est très faible. Il a rapporté 15 cas différents. C’est une perspective localisationniste (trouver un lieu).

Elle n’est pas systématique car elle constitue un spectacle. Le concept fondamentale de la science est le concept des faits. On se base là-dessus pour qu’elle soit socialement considérée par tout le monde à travers un spectacle. Le consensus est que l’expérience doit être stable afin de pouvoir la reproduire.

Les cabinets et les laboratoires

• Hypothèse à tester, réfuter

• Intervention sélective sur des objets
  • Modification de l’environnement / de l’objet
  • Sélection de variables pertinentes
  • Confinement de l’objet
• Mesure des effets de l’intervention
  • On met en place des instruments d’évaluation, système              d’évaluation qui sont de nature quantitative.
• Retour sur l’hypothèse

On veut dissocier l’optique en perception et en physique pour comprendre comment l’homme voit.

Il se demande aussi l’origine des connaissances. Sont-elles innées ou acquises et la relation entre deux variables.

On est dans un contexte naturaliste. L’observation n’est pas objective car on sélectionne ce qu’on veut observer. De plus, l’observation privilégie le sens de la vue. L’observateur n’intervient pas, ne modifie pas l’objet, il sélectionne juste ce qu’il veut voir. Puis ensuite, après l’observation, le visuel passe à l’écriture où on explique ce qu’on a observé.

Le premier journaux était de Jean Héroard où il raconte l’enfance et la jeunesse de Louis XIII. Les premiers journaux sont sur des personnes prestigieuses où on relate les observations quotidiennes.

Puis des journaux d’observation au 18^e siècle vont apparaitre, surtout en Allemagne, afin de mieux comprendre la psychologie du développement.

Suite aux attaques des jésuites, il y a une reconfiguration de l’éducation. Elle sera alors pensée d’une forme morale. Il y a une prise de conscience de l’enfant. On comprend que c’est un être qui doit avoir des droits et on va alors essayer de comprendre l’enfant. Des lois apparaissent pour les protéger et on comprend que ce n’est pas seulement une force de travail. Victor Hugo avec son livre sensibilise la société et l’enfant devient un sujet de peinture et d’observations. Les questionnaires : de nouvelles méthodes apparaissent afin de faire des grandes enquêtes sur le développement de l’enfant. C’est un processus cumulatif qui permet d’avoir bcp plus de savoirs.

William Thierry Preyer : il va écrire un livre sur l’âme de l’enfant et ça aura un grand succès. L’enfant est devenu un phénomène de société.

Sa méthode : l’observation naturaliste systématique à 3fois/jours à des heures fixes. Il observe le même trait chez le même sujet et identifie les neurones associés au comportement. Il veut savoir à quel âge apparait quoi.

Au 19e siècle

Des statistiques humaines, il va appliquer les lois physiques de Laplace aux sociétés humaines.

Car d’après ses résultats il y a du déterminisme. Alors que d’après la pensée de l’époque, l’âme est libre, il y a un libre-arbitre et n’est pas quantifiable. Cette notion de liberté est importante car ça nous permet de choisir entre le bien et le mal. Il y a alors une opposition entre la pensée individualiste (âme) et la pensée populationniste (déterminisme).

Une nouvelle forme de croyance

Galton

la mensuration et la quantification

Un nouvel outil est trouver : la mensuration et la quantification. On commence à l’utiliser aussi pour des traits humains afin de comprendre l’intelligence, le succès, etc. On compare les membres des familles pour comprendre la notion d’hérédité et de transmission de caractère. On commence à employer la notion d’échantillonnage. 

Galton est le premier à s’intéresser aux recherches sur l’hérédité. Il va mettre en place l’eugénique (idéologie) qui est une Étude et mise en œuvre de méthodes censées améliorer l'espèce humaine, fondées sur la génétique. Cela va amener une sélection et entrainera du racisme.

Cyril Burt va montrer que l’intelligence est héréditaire avec des études sur des jumeaux sauf qu’il a falsifié ses données = fraude scientifique. Les élèves de Galton éliminent les méthodes non scientifiques et créent les statistiques modernes

Il permet d’enregistrer des impulsions et donc il mesure la distance et la vitesse de l’influx nerveux. Cet instrument permet que des choses de produisent.

On a besoin des 3 systèmes pour pouvoir mesurer. Ils ont des fonctions complémentaires. Il faut un chronoscope, un appareil de chute et un circuit pour faire un système instrumental.

Le temps physiologique : c’est la totalité entre le moment où ça rentre et le moment où ça sort.

Il y a une sensation (stimulation à dont trois modalités : ouïe, vue, toucher) qui mettra en place une action du cerveau (volonté, décision) et ensuite cela passera par une action des nerfs moteurs. Il mesure ce temps physiologique avec de nombreuses expériences et avec des différents sujets.

Il va reprendre et modifier l’expérience de Hirsch car il veut savoir qu’est ce qui dans le temps physiologique appartient à l’acte psychique. Car le psychique n’est que dans la volonté ou la décision et non pas dans le fait d’entendre un stimulus. Il va alors croiser du physiologique avec du psychologique pour tenir compte du temps que ça prend de décider.

Son expérience : stimulation du pieds, une fois il ne sait pas sur quel pied il aura la stimulation et on lui cache les pieds, il sait que sur un certain pied il aura une stimulation.

Le but est d’avoir une réaction de la main du même côté.

Bonnet va séparer le corps et l’esprit. Ce sont deux types de phénomènes. On les distingue afin de savoir ce qui appartient aux réactions corporelles et ce qui ne les appartient pas.

On utilise le terme impression pour expliquer la manière dont le corps reçoit un stimuli qui vont ensuite aboutir à des sensations qui sont les traitement par l’esprit de l’impression.

Il y a un passage entre le physique (corporel) et le psychologique (esprit). Il y a une relation de causalité. Le corps produit le psychologique. On se demande alors si c’est possible de les quantifier, de mettre des nombres dans cette relation de causalité.

Monde : objets physiques impriment leur mouvement à Corps : nerfs sont mis en mouvement à Ame : sensations

L'introspection, mais ce sea un échec, car on ne peut pas en faire une expérience

Il va utiliser un compas pour des éléments d’ordre psychophysiologique. Il veut mesurer la sensibilité tactile et comprendre le concept de seuil différentielle. Car avec le rapprochement ou l’éloignement du compas, le sujet ressentira une ou deux impressions (=sensations). Cela fournira une cartographie de la sensibilité corporelle et une notion de différence sensorielle.

Grâce à une expérience sur la comparaison de poids par rapport à leur poids, il a trouvé une loi (qch de stable) qui dit qu’ « une différence entre deux excitations donne la même différence de sensation ». Mais l’idée de seuil et de variation différentielle ne sont pas exprimés.

• Il va repenser la relation entre le corps et l’esprit
• Sur la base des travaux de Weber, il va reformuler les lois de Weber en rajoutant l’idée de seuil différentielle et se demande comment le mesurer. Il se demande à partir de quel moment, une différence se manifeste dans le ressenti de notre vécu.
• C’est compliqué de mesurer des sensations, on n’arrive pas à les quantifier, où se trouve le 0 du ressenti ?
• Il faut donc utiliser une méthode indirecte.

• Il y a deux problèmes : comment trouver les bornes et les unités d’une échelle.
  • Pour la méthode directe de la température, on a décidé que la borne 0, serait le changement de l’eau en glace. Pour l’intervalle, il doit être le même partout.
• Comment quantifier une sensation basée sur une impression physique = formulation du problème d’une variable psychologique.
  • Seuil absolu : qd on commence à ressentir qch. Le 0 n’est pad de rien ressentir, mais de commencer un tout petit peu à ressentir qch.
  • Seuil différentiel (unité de l’intervalle) : quand détectons-nous une nouvelle sensation du même ordre?

• Il fera une synthèse générale de tout le savoir psychophysiologique du 19^e siècle
• Il est dualiste, pour lui, le corps et l’âme fonctionnent de manière indépendante.
• Il va créer une psychologie qui est légitimée par des expériences.
  • Il va mettre de côté la psychologie de l’âme
  • Il va fonder la psychologie de laboratoire = modèle de Leipzig
  • Il critique la théorie des facultés et de l’âme

• Il va étudier des faits psychologiques et les insère dans le domaine du laboratoire
• Il veut expliquer les états de conscience
  • Pour lui, il y a une relation entre le psychologique et le physiologique. Qd il se passe qch dans le corps, il se passe qch dans l’esprit.
  • Mais pour détecter ce qu’il se passe, il faut utiliser la méthode d’introspection.

• C’est une psychologie d’observation de soi-même.
• C’est une psychologie expérimentale basée sur plusieurs méthodes :
  • Observation interne – Introspection : auto-analyse des sensations
  • Analyse des faits de conscience
  • Décomposition en éléments, recherche de lois
  • Recherche des sensations spécifiques (théorie de Fechner, quelle est la limite des sensations)
  • Expérimentation avec appareils de laboratoire
  • Temps de réaction (utilisé par Wundt)

• D’établir les lois des relations entre le corps et l’esprit
• Définir les éléments spécifiques de base du psychisme (sensations) à fonctions inférieures
  • On va dissocier les différentes sensations et c’est le travail d’introspection qui va faire le découpage
  • Les sensations générales (pression, température, mouvement)
  • Sensations gustatives-olfactives
  • Sensations sonores
  • Sensations lumineuses
  • Son but est de mettre en relation les représentations entre elles car les sensations sont liées entre elles et sont plus importantes ensemble que chacune séparément.
• Comprendre la construction des fonctions supérieures (mémoire, imagination, entendement)

Wundt fait un séminaire expérimental. Il y a deux niveaux :

• Niveau formel : séminaire
• Niveau informel : laboratoire

Il y a un transfert d’un fonctionnement du savoir vers la psychologie.

Au début, il y a peu de personnes puis d’années en années, il y aura plus de personnes avec de plus gros budgets.