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Fichier Détails
Cartes-fiches | 19 |
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Langue | Deutsch |
Catégorie | Autres |
Niveau | École primaire |
Crée / Actualisé | 12.10.2014 / 12.10.2014 |
Lien de web |
https://card2brain.ch/box/sociale_attribution
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Qu'est ce que l'attribution?
L’attribution est un processus qui consiste à émettre un jugement sur l’état d’un individu à partir de son comportement. C’est la recherche des causes, de structures permanentes qui sous-tendent l’effet d’un comportement.
Il y a 3 conceptualisations de l'attribution, qu'elle est celle selon HEIDER?
Heider: une recherche spontanée des causes expliquant des évènements dans l’environnement d’un individu. Un événement peut provenir de 2 sources :
a) de l’environnement : on va considérer des facteurs situationnels comme en étant à l’origine.
b) d’un individu : on va considérer des facteurs dispositionnels comme en étant à l’origine.
Ainsi l’attribution permet à l’individu de prédire le monde social et cela lui donne l’impression de pouvoir le contrôler.
L'attribution selon Jones et Davis?
Jones et Davis : s’intéressaient plus aux conditions minimales permettant à l’individu d’effectuer une attribution -> théorie des inférences correspondantes : correspondance entre acte – intention – disposition.
Ils ont tenté d’expliquer comment un individu arrive à inférer une intention depuis un comportement et comment il attribue une disposition personnelle depuis un comportement.
Selon eux, un individu doit d’abord attribuer une intention à un comportement avant de pouvoir lui attribuer des propriétés stables. Mais une inférence d’intention ne peut se faire que si 3 conditions sont remplies :
a) l’acteur a conscience des effets de son action.
b) l’acteur a les capacités nécessaires pour accomplir cette action.
c) l’acteur a la liberté de choix.
Deux facteurs peuvent alors influencer l’importance de l’attribution :
a) la pertinence hédonique : l’attribution est plus forte si le choix de l’acteur a des
effets positifs ou négatifs.
b) le personnalisme : le fait que l’acte ait des répercussions sur l’observateur ou
non.
Exp de Jones, Davis et Gergen: « de l’entretient pour un poste d’astronaute et de sous-marinier » sur l’importance de la liberté de choix dans l’attribution
éfinissent la liberté de choix comme l’écart par rapport à un rôle attendu : se comporter différemment du rôle exigé n’est possible que si l’acteur a une liberté de choix.
Qualité requise pour le poste d’astronaute est l’introversion et pour le poste de sous-marinier est l’extraversion.
VI : les compères candidats au poste se comportement conformément à l’attente ou non pour les deux métiers.
VD : certitude dans l’évaluation du sujet.
Résultats : le sujet est plus sûr de son évaluation lorsque le compère ne se comporte pas selon les attentes pour le poste. Les conduites qui s’écartent des exigences d’un rôle déterminé sont plus informatives (un individu qui ne se conforme pas aux attentes sociales signifie qu’il démontre sa vraie personnalité tandis qu’une personne qui agit de la manière attendue peut très bien uniquement le faire pour cette raison et cacher son vrai caractère).
La liberté de choix: Quelle est l'expérience « de la discussion sur la déségrégation dans le but de trouver un accord » de Steiner et Field?
Groupes de 3 sujets dont un compère qui défendait toujours une position ségrégationniste.
VI :
1. Rôle assigné : chaque sujet devait défendre une position définie.
2. Rôle non-assigné : le sujet pensait que le compère défendait librement sa position.
VD :
1. Evaluation des sujet de l’attitude personnelle du compère et la confiance qu’ils
accordent à leur propre jugement.
2. Mesure de l’attrait envers le compère.
Résultats : l’évaluation de l’opinion n’évalue pas selon la condition, le caractéristique de liberté de choix n’a donc pas d’effet. La confiance du sujet en son jugement diminue légèrement pour la condition de rôle assigné. Enfin, le deuxième sujet est mieux accepté que le compère et cela indépendamment du fait que le compère n’ait pas le choix de défendre la position ségrégationniste qu’il adopte.
Le facteur de liberté de choix n’a donc pas forcément d’effets sur l’inférence de prédispositions. Une inférence correspondante est d’autant plus forte que la pertinence hédonique est élevée pour l’observateur.
3 eme conceptualisation de l'attribution par Kelley?
donnait un modèle de l’attribution qui devait rendre compte à la fois de l’auto- et de l’hétéro-attribution. Selon lui, l’attribution dépend de la covariation de la cause et du comportement (->modèle de la covariation), plus l’effet d’un comportement est directement lié à celui-ci, plus l’attribution sera forte.
L’individu dispose alors de 3 critères pour évaluer ce lien :
a) spécificité de l’effet, lié à un objet ou une personne
b) consistance dans le temps
c) consensus entre les personnes par rapport à cet effet.
biais dans l'attribution: Qu'est ce que l'erreur fondamentale?
Steiner et Field ainsi que Jones et Harris démontrent à travers plusieurs expériences que l’on a tendance à effectuer des attributions à autrui surtout en termes de dispositions personnelles internes au sujet. Ross appelle ce phénomène « l’erreur fondamentale ».
Expérience « d’estimation des opinions réelles des sources défendant une certaine position à l’égard de Castro et de la déségrégation » de Jones et Harris ?
Les sujets savaient que les sources étaient selon la condition soit totalement libres dans leur position, soit forcés à défendre une certaine opinion.
Résultats : même si la source n’a pas le choix de défendre une certaine position, les sujets lui infèrent les attitudes internes correspondantes à partir de son comportement manifeste.
Ce biais se produit selon Jellison et Green car il existe une « norme d’internalité » sociale qui dit d’effectuer ses attributions en terme d’internalité. Beauvois va dans le même sens et affirme que cette norme est acquise durant la développement de l’individu et qu’elle peut être différente selon la culture (selon lui cette norme est surtout intériorisée par les personnes appartenant à des classes privilégiées).
Qu'est ce que l'effet de statut et de catégorisation dans l'hétéro- attribution?
L’appartenance catégorielle et le statut de l’acteur peuvent influencer l’attribution en termes dispositionnels.
Thibaut et Riecken : le fait que l’on considère qu’un individu agit parce qu’il est influencé par des facteurs situationnels ou des facteurs dispositionnels, dépend de son statut :
− Personnes de haut statut : influencé du fait de causes internes.
− Personnes de bas statut : influencé du fait de causes externes.
Expérience « de la persuasion de compères pour une collecte de sang » de Thibaut et Riecken?
Groupes de 3 sujets dont 2 sont des compères, l’un de haut statut (doctorat) et l’autre de bas statut (étudiant de 1ère année)
1. Sujet rempli un pré-questionnaire concernant l’acceptation et la résistance au changement de chacun des compères.
2. Sujet doit tenter de persuader les compères de faire un don du sang et remplir un 2ème questionnaire concernant l’acceptation et la résistance au changement de chacun des compères.
3. Sujet lit 10 communications devant les compères qui finalement affirment avoir été influencés.
4. Post-entretient avec le sujet qui donne son avis sur pourquoi les compères ont changé d’avis (influencés ou choix délibéré ?).
Résultats : le compère de haut statut est perçu comme moins influençable que le compère de bas statut. De plus, le premier est perçu beaucoup plus positivement dans le dernier questionnaire.
Que pensait Taylor et Jaggi?
’appartenance catégorielle influence aussi l’attribution en termes internes et externes. Ainsi, on attribuera un comportement socialement non-désirable d’un pair appartenant à la même catégorie à des causes externes.
Expérience « des musulmans et hindous en Inde » de Taylor et Jaggi?
Deux groupes de musulmans et d’indous.
1. Sujet évalue son groupe et l’autre à travers un questionnaire. On observe déjà qu’ils évaluent systématiquement leur groupe plus favorablement.
2. Présentation au sujet de 16 situations avec un acteur et son comportement, avec des explications pour ce comportement qui reflétaient soit une attribution interne, soit externe.
3. 4 situations différentes avec 2 variables :
− l’acteur se comportait de façon socialement désirable ou indésirable.
− l’acteur était du groupe d’appartenance ou de l’autre groupe.
Résultats : un comportement socialement désirable est attribué à des facteurs internes pour un acteur du groupe d’appartenance et à des facteurs externes pour un acteur de l’autre groupe. L’inverse était le cas pour un comportement socialement indésirable.
Cette expérience doit être abordée en considérant que dans la réalité sociale complexe, il existe des appartenances croisées.
Qu'est ce que le biais de complaisance?
une réussite est plutôt attribuée à des facteurs internes tandis qu’un échec est plutôt attribué à des facteurs externes.
Quelle est la difference entre auto- et hétéro- attribution?
Différence faite par un acteur à partir de son propre comportement et celles d’un observateur sur le comportement de l’acteur.
Expérience « de la discussion enregistrée par vidéo » de Storms :
4 sujets : 2 s’engageaient dans une discussion (A et B), 2 étaient observateurs (a et b).
3 conditions :
1. Orientation originale : A revoit le comportement B encore une fois par vidéo et vis versa, et a revoit le comportement de a et vis versa.
2. Orientation nouvelle : A voit son propre comportement par vidéo et pareil pour B, et a voit le comportement de B et vis versa.
3. Condition témoin : pas d’enregistrement vidéo, on passe tout de suite au remplissage du questionnaire.
Résultats : en condition 1 et 3, les acteurs attribuent plus les causes de leur comportement à la situation que ne le font les observateurs. En condition 2, les acteurs attribuent plus la cause de leur comportement à leurs propres dispositions que ne le font les observateurs. Cela peut être expliqué par la notion de conscience objective de soi développée par Wicklund : en se plaçant devant un miroir ou une vidéo de lui-même, l’individu est rendu conscient de soi et est ainsi induit à s’attribuer plus de dispositions personnelles.
Qu'elle sont les 2 autres explications ?
− Jones et Nisbett : la différence entre hétéro- et auto-attribution se fait car les acteurs ont plus d’informations disponibles pour effectuer une attribution. Ainsi, le traitement de l’information serait différent.
− Buss : c’est parce que les acteurs sont impliqués différemment que les observateurs lorsqu’il s’agit d’expliquer le comportement. Pour l’acteur, celle-ci a surtout une fonction de justification ou de rationalisation de son comportement, tandis que l’observateur se réfère à des causes et des raisons pour construire son jugement.
Quand fait-on des attributions?
Heider : lorsqu’il y a incohérence ou non-stabilité dans l’environnement.
Expérience « de l’individu s’insérant dans une file d’attente à une photocopieuse » de Langer, Blank et Chanowitz?
VI :
− forme de la justification: justification valable, fausse justification, aucune
justification.
− importance de la demande : coûteuse, peu coûteuse.
VD : réaction des sujets
Résultats : lorsque la demande n’est pas coûteuse, la requête avec fausse justification amène autant de complaisance que celle avec justification. Les sujets s’assurent simplement que les scripts de la situation sont respectés sans pousser plus loin leur analyse. Ce n’est par contre pas le cas lorsque la demande est coûteuse.
Conclusion sur l'attribution?
Ainsi, dans la vie quotidienne, on ne fait pas d’attributions aussi longtemps que les évènements se déroulent selon le cours habituel des choses, des scripts. Ce sont des séquences d’événements cohérents qui sont attendus par l’individu et qui lui permettent d’économiser son activité mentale.
Cependant, si les évènements ne se déroulent pas suivant les scripts, l’individu entreprend des activités cognitives inférencielles.
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