Physiologie respiratoire
Montani - intro
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Set of flashcards Details
Flashcards | 19 |
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Language | Français |
Category | Medical |
Level | University |
Created / Updated | 07.01.2013 / 21.09.2019 |
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Morphologie du poumons
le système pulmonaire est formé de deux zones lesquelles?
définition de Vt, Va, Vd et calculer leur fréquence
Mécanismes/étapes de transport d’O2 de l’air inspiré aux cellules, en 4 points avec les valeurs
(1) ventilation (convection d’une masse d’air de la bouche aux alvéoles) ;
(2) échanges gazeux pulmonaires (diffusion à travers la membrane alvéolo-capillaire) ;
(3) transport sanguin (lié à Hb) par convection;
(4) échanges gazeux tissulaires (diffusion à travers la paroi capillaire des divers tissus).
Mécanique respiratoire - volumes unitaires et capacités (=somme de volumes unitaires)
- TLC/CPT
- VC
- RV
img
Ventilation
phénomène physique pour l'inspi, muscle principal actionné, loi utilisée pour calculer la ventilation.
expiration, pourquoi y a t il du cartilage et que fait sa présence?
De l’air frais entre dans les poumons par convection avec chaque inspiration sous l’action des muscles inspiratoires (surtout abaissement du diaphragme) qui créent ainsi une pression alvéolaire subatmosphérique (= ΔP entre la bouche et les alvéoles : loi d’Ohm V. = ΔP / R).
L’expiration est en général passive (la rétraction des fibres élastiques distendues crée une P alvéolaire positive, poussant l’air vers la bouche).
La présence de cartilage prévient la compression des voies respiratoires par les structures avoisinantes. A noter :
(a) dans la trachée extrathoracique : prévient le collapse pendant l’inspiration (surtout si forcée) ;
(b) dans la trachée intrathoracique et les bronches : prévient le collapse des voies respiratoires durant l’expiration forcée (quand P externe > P intrabronchique)
Réserves ventilatoires mobilisables et volume non mobilisable
exprimer les différentes capacités et volumes
def de capacité et volume
VT (500 mL) ne représente que ~1/10 du volume total d’air mobilisable en partant d’une inspiration maximale à une expiration maximale (capacité vitale, CV, vital capacity, VC], ~5 L).
Il existe ainsi une réserve inspiratoire et une réserve expiratoire.
A la fin d’une expiration maximale, il reste encore un peu d’air dans les poumons (volume résiduel, VR [residual volume, RV], ~1.5L).
La quantité d’air dans les poumons après inspiration maximale = CV + VR = capacité pulmonaire totale, CPT [total lung capacity, TLC] ~6.5L).
La quantité d’air dans les poumons après une expiration normale (position de repos) = capacité résiduelle fonctionnelle [functional residual capacity, FRC ~3L).
On utilise le mot « volume » pour les volumes unitaires qui ne peuvent pas être divisés en sous-volumes (ex : volume courant, volume de réserve inspiratoire ou expiratoire), mais le mot « capacité » quand il s’agit de la somme de volumes unitaires (ex : FRC = somme de RV et de volume de réserve expiratoire).
comment peut on mesurer le volume résiduel?
Le volume résiduel (volume non mobilisable) et en conséquence la FRC ne peuvent pas être mesurés par la spirométrie seule et nécessitent des techniques supplémentaires :
(a) dilution d'hélium (méthode ancienne) : équilibration du volume pulmonaire à déterminer (Vx) avec un spiromètre de volume connu (V1) et de concentration d’hélium connue (F1) ; après équilibre, on mesure la fraction d’hélium finale (F2) et on peut calculer Vx, car F1 • V1 = F2 • (V1 + Vx).
(b) pléthysmographie corporelle totale (méthode moderne, utilisée à l’hôpital, dans les cabinets de pneumologue et aussi dans nos TP 2e année).
Concepts de base de mécanique ventilatoire statique et dynamique
statiquaire
définition, qu'étudie t on?, comment on fait? que permet de faire cette étude?
En statique (défini par un flux d'air à la bouche nul).
On étudie les relations pression-volume et le concept qui les lie est la compliance (C = ΔV/ΔP).
On étudie ainsi les courbes de compliance du poumon seul, du thorax seul ou du système poumon-thorax.
Pour ce faire, il faut mesurer à différents volumes pulmonaires les pressions pleurale et alvéolaire alors que la glotte est fermée (pas de débit d'air) et que la musculature respiratoire est complètement relâchée (courbe de relaxation).
L'étude des courbes de relaxation permet de comprendre par exemple l'effet d'une augmentation (ex: emphysème) ou d'une diminution (ex: fibrose) de la compliance pulmonaire sur la FRC.
Concepts de base de mécanique ventilatoire statique et dynamique
dynamique
- définition
- ce qu on étudie
- comment?
- test de tiffeneau
En dynamique (il y a un flux d'air à la bouche ),
on étudie les relations pression-débit et le concept qui les lie est la résistance des voies aériennes (R = ΔP/ΔV.).
On étudie ainsi les courbes débit-volume inspiratoire et expiratoire lors de manoeuvres de respiration forcée.
Dans le test de Tiffeneau (on demande au patient, après une inspiration maximale, d'expirer aussi vite et aussi profondément que possible.
On mesure le volume expiré maximal durant la première seconde (VEMS) [forced expiratory volume 1 sec, FEV1] et on le rapporte à la capacité vitale forcée (forced vital capacity, FVC): on obtient ainsi le rapport de Tiffeneau (= FEV1/FVC), qui vaut à peu près 80% chez un sujet normal et est diminué lors de bronchopneumopathie obstructive.
Echanges gazeux pulmonaires
entre quoi et quoi se fait la diffusion d'O2, description de la membrane
en fonction de quoi se fait la diffusion
après combien de temps l'équilibre est il atteint! dessiner
L’oxygénation du sang se fait par diffusion d’O2 des alvéoles pulmonaires vers les capillaires pulmonaires à travers la membrane alvéolo-capillaire, composée de l’épithélium alvéolaire (EP), l’interstitium (IN) et l’endothélium capillaire (EN), le tout < 1 μm, donc offrant très peu de résistance à la diffusion d’O2.
La diffusion se fait en fonction de différence de pression partielle alvéolo-capillaire (ΔP = PAO2 - PcapO2).
L’équilibre est atteint après le 1er tiers du capillaire ⇒ PecO2 [end-capillary PO2] = PAO2 ), laissant ainsi une réserve lors de l’exercice (↑ débit, donc ↓ temps de contact) ou si épaississement modéré de la membrane alvéolo-capillaire. La même analyse peut être faite pour la diffusion de CO2, mais dans le sens opposé.
Calculs de la PaCO2et pour PaO2
Quantité de CO2 éliminée (V.CO2) = quantité expirée (V.A • FACO2) moins quantité inspirée (V.A • FICO2, ~0), donc
V.CO2 = V.A • FACO2.
Or V.CO2 est stable à l’équilibre (= quantité CO2 produite par métabolisme) et
PACO2 proportionnelle à FACO2, donc
PACO2 = constante / V.A (hyperbole)
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Quantité de O2 consommée (V.O2) = quantité inspirée (V.A • FIO2) moins quantité expirée (V.A • FAO2), donc
V.O2 = (V.A • FIO2) - (V.A • FAO2) = V.A • K • (PIO2 - PAO2),
donc PAO2 = PIO2 - constante / V.A (hyperbole avec asymptote PIO2)
Equation des gaz alvéolaires. Notez que la même approche mathématique peut être utilisée pour calculer la PAO2 à partir d’une gazométrie faite chez un patient.
Sous quelles conditions et comment on fait?
Régulation de la ventilation
comment? par quels structures? fonctionnement!
Des récepteurs spécialisés (chémorécepteurs) détectent PaO2 et PaCO2 et ajustent la ventilation en conséquence (boucle de contrôle passant par les centres respiratoires du tronc cérébral, commandant les influx nerveux allant aux muscles respiratoires)
- chémorécepteurs périphériques (= glomera carotidien et aortiques) surtout sensibles à ↓ PaO2 (même s’ils sont un peu sensibles à ↓ pH et ↑ PaCO2)
- chémorécepteurs centraux ou médullaires (tronc cérébral, en contact avec liquide céphalo-rachidien) surtout sensibles à ↓ pH et ↑ PaCO2 (CO2 diffuse librement dans le liquide céphalo-rachidien, pas de protéines pour tamponner ⇒ ↓ pH local ⇒ stimulation ventilatoire).
Dessiner la courbe de réponse de la ventilation par une augmentation de la PaCO2 ou une diminution de la PaO2
Une ↑ PaCO2 stimule fortement la ventilation;
une ↓ de PaO2 stimule aussi, mais moins fortement (courbe « physiologique » en rouge (c’est-à-dire sans l’effet inhibiteur de l’hypocapnie qui résulte d’une augmentation de la ventilation),
sauf si on prévient la chute hyperventilatoire de la PCO2 = courbe bleue avec PCO2 fixée à une valeur constante de 40 mmHg).
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