Théorie des organisations et Nouvelles Gestion publique

- Déterminants individuels liés à la personne (psychologie, valeurs, attitudes, motivations,...)

- Déterminants collectifs liés au groupe (psycho-sociologie, normes, rôles, rapports de pouvoir,...)

- Déterminants contextuels liés à l'organisation (missions, structure, climat,...)

Le comportement humains au sein d'une organisation vise à 

- atteindre des objectifs (production de bien ou service)

- maintenir le système interne des relations

- s'adapter à son environnement en constante évolution

- l'analyse du fonctionnement de l'organisation

- l'étude du comportement des individus 

--> dans le but d'améliorer la productivité et l'efficience de ces organisations

Les théories rationalistes (Taylor): 

- promoteur de l'organisation scientifique du travail (OST)

- parcellisation des tâches (division extrême du travail)

- séparation entre ouvriers (exécutants) et dirigeant (concepteurs, travail intellectuel)

- encouragement de la performance des ouvriers par un système de prime

--> dans le but de rationaliser les tâches et d'améliorer la productivité

--> conséquences : épuisement psychique des ouvriers et émergence des syndicats

La théories dites des relations humaines

- On veille à l'évolution individuelle des ouvriers dans la collectivité

- On récompense les ouvriers productifs

- On agit sur les conditions de travail des ouvriers

- On remarque que l'attention portée aux ouvriers les influence

- On remarque que le groupe influence ces ouvriers

--> Tout cela en vue d'augmenter la productivité

--> Conséquence : on néglige les besoins de ces gens (pyramide de Maslow) --> souffrance au travail (stress, harcélement moral, santé mental faible)

- L'analyse stratégique : employés n'acceptent plus d'être traités comme des moyens au service d'un but, avant tout ils ont des besoins, ils veulent devenir des acteurs, même s'ils ont une liberté relative

- L'analyse institutionnelle : employés veulent comprendre leur institutions (origine, histoire, valeurs, finalité, mission, responsabilité à l'interne, responsabilité à l'externe (collectivité), moyens, organigramme, et mon rôle dans tout cela)

- Le relationnel harmonieux : relier l'être au faire, et éviter les situations de conflit

- attentes de résultats individuels qui poussent les collaborateur à la concurrence

- production de bien-être social difficile à évaluer et surtout contre productif (car on ne peut pas éduquer vite ou soigner vite en faisant bien)

- multiplication des prescriptions alors que le travail réel ne peut pas être prescrit

- travail avec des sujets (subjectifs non-mesurable) et non des objets (objectivité mesurable)

- si c'est non-mesurable c'est suspect de complicité avec la médiocrité et l'obscurantisme

1 ce sont des nouvelles formes de gestion emprunter au secteur privé

2 une mise en oeuvre de pratiques managériales 

3 avec attentes de résultats et de performances

4 de la part des acteurs (responsables des résultats)

5 pouvant être mesurés par des indicateurs de performance

6 une réforme et une professionnalisation de l'administration publique 

7 un changement dans le pilotage et la gestion des administrations publiques

8 une recherche d'efficience (utiliser moins de moyens pour arriver aux mêmes objectifs)

9 passage d'une régulation à priori (planification ex ante) à la régulation à posteriori (évaluation ex post)

10 la bureaucratie doit se flexibiliser (plus proche des besoins des clients), augmenté sa qualité et prendre plus de responsabilités 

- idées néolibérales et managériales (introduction de marché à l'intérieur de l'état)

- opportunité politique

- solutions "clé en mains" de la part d'experts

- une grosse dette publique

1 mettre fin à des formes d'Etat providence jugées illégitimes

2 introduire des marchés au sein des institutions de l'Etat providence (concurrence) --> renforcement de l'efficience 

3 trouver des solutions aux problèmes collectifs (et pas juste fournir des prestations)

4 restituer le pouvoir aux citoyens-usagers en leur donnant des moyens de contrôler l'action de l'administration 

5 agir en fonction des objectifs à atteindre et non des procédures à respecter

6 offrir des véritables choix aux bénéficiaires des prestations (stop aux monopoles)

7 gagner de l'argent et non pas que en dépenser

8 décentraliser les prise de décision 

- EFFICIENCE (le marché, de part la concurrence, oblige à faire mieux que son "voisin" avec moins de moyens)

- FLEXIBILITE (réactions rapides face aux problèmes qui surviennent, décentralisation des prises de décisions, séparation de la prise de décision stratégique (autorité) et de la gestion opérationnelle (institution) - avant c'était les autorités qui faisaient tout) - contrats de prestations

- QUALITE (création de plus de transparence sur la qualité et les coûts des prestations, recherche de l'excellence et mise en comparaison de différents prestataires) - benchmarking

- PARTICIPATION

- c'est la comparaison (en trouvant des points de repère, des points de référence (point à partir duquel la mesure s'effectue) 

-  dans une optique concurrentielle,

- de différentes performances prestataires de service étatiques

- afin d'améliorer le processus de production de ces services

- définir les points/indicateurs permettant d'effectuer les mesures des performances

- définir des objectifs chiffré à atteindre pour chaque indicateur

- délimiter une période de temps pendant laquelle les acteurs s'efforcent à atteindre les objectifs

- une fois les mesures et les comparaisons effectuées, les acteurs se rencontrent pour comparer et établir des nouveaux objectifs à atteindre

- quel indicateur pour mesurer un objectif ? quand est-ce qu'on peut dire que c'est réussi? 

- est-ce comparable lorsque le contexte est si différent d'une situation à l'autre? 

- c'est une course sans ligne d'arrivée

- comment évaluer un individu si une activité dépend d'autres individus? 

- on donne une enveloppe budgétaire

- on paie pour des prestations, des activités conrètes (non pas des collaborateurs (car c'est difficile à savoir quel objet on finance exactement))

- que l'on peut évaluer à l'aide de grilles précises

- ces grilles sont un moyen de contrôle pour les financeurs (plus facile à justifier une coupe de budget) --> contrôle des dépenses = contrôle des pratiques

- avec l'enveloppe budgétaire pour le financement de prestation, c'est à l'institution de savoir combien de collaborateur elle a besoin pour mener à bien ses activités

- on ne tient pas compte de la conception du métier et du point de vue des professionnels (mais on met l'accent sur le contrôle de la qualité des prestations fournies)

- les institutions jouent sur les mots car cours et compétition financées différemment

- les situations singulières ne sont plus prises en compte dans leur complexité

- les contrats sont peu en phase avec les particularités locales

- Incidence sur l'autonomie et la motivation des professionnels car le TS n'a plus énormément de marge de manoeuvre car la prestation est calibrée et contrôlée