Génétique médicale

Prof Caignec - 10 Maladies complexes

Prof Caignec - 10 Maladies complexes


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Langue Français
Catégorie Médecine
Niveau Université
Crée / Actualisé 17.03.2025 / 17.03.2025
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Combien de gènes influençent la taille ?

Comme le montre la distribution gaussienne, les variations de la taille sont expliquées par..

les variations de plusieurs gènes et non d’un seul caractère

Le nombre exact de gènes influençant la taille n’est pas..

connu mais est probablement important

Quelques gènes ont un effet majeur sur la taille :

exemple du gène SHOX

Si on a une mutation dans SHOX, si on a SHOX qui est absente, donc avec une perte de fonction sur un des 2 gènes SHOX chez une femme, elle aura forcement une petite taille. Il y a un effet très forte. Mais si on a une variante qui n’est pas forcement perte de fonction complete, qui va altérer un peut la fonction de SHOX, comme c’est un gène très importante, on va quand même avoir une taille qui va être inférieur à la taille générale chez cette femme, mais pas forcement comme si on auriez une délétion de toute la région.

Le plus souvent on a des prédispositions qui on un effet très faible.

Le principe des GWAS c’est qu’on a...

2 groupes d’individus.

On a un groupe de patients qui ont une maladie donné et..

un groupe de contrôle.

On va faire une puce ADN, des SNP array, et on va tester des..

variations ponctuelles répartit sur toute le génome.

On appelle ça des SNP (signle nucléotide morphisium). Ces SNP sont repartit sur toute le génome

On va tester ces SNP et on va voir si...

il y a des variations nucléotidiques qui sont plus présentes dans le groups de patients par rapport au group de témoin

Si on a dans le group de patients une région avec plusieurs SNP qui sont beaucoup plus présentes que dans le group contrôle, on se dit que...

dans cette région il ce passe quelque chose et que là il y a probablement un gène qui prédispose à la maladie en question. C’est une étude cas contrôle, basé sur ces études génomiques

Si maintenant on parle de pathologies: p.ex. L’autisme:

Là aussi, d’abord il y a qui ont l’autisme uniquement avec des facteurs environnementaux (certaines toxiques pendant la grossesse). Mais on sait que l’héritabilité est élevé. Donc on suppose que...

la parte génétique est élevée. Il y a certains patients ou c’est des formes monogénique d’autisme. On sait qu’une mutation dans certains gènes est responsable d’autisme. Mais c’est une parte relativement faible des patients avec l’autisme, c’est environ 10% qui est expliqué par une forme monogénique. On a 90% restante

Là dans ces 90% on a essayer de...

déterminer des régions et peut être des gènes qui vont avoir un effet assez faible et qui vont expliquer l’autisme. Ici aussi on a fait une étude cas contrôle.

Les patients ici on été comparés avec 28’000 contrôles et ils ont tous été passé sur une puce ADN qui a testé des milliers de variations nucléotidiques et qui on essayer d’evaluer chez les patient avec un autisme, des variations qu’on va trouver plus fréquemment que dans le groupe contrôle et qui vont nous dire qu’il y a une variation qui joue un rôle sur l’autisme, car on la retrouve fréquemment

Quand on fait cette GWAS on a un certains nombre de régions qui...

sortent du seuil statistique, qui donc montrent qu’on a probalement un nombre de gènes qui est assez importante et qui va contribuer assez faiblement a l’autisme. Si on passe se seuil statistique c’est certain qu’on a un gène qui contribue, mais assez faiblement. Mais on a autrement d’autres gènes qui probalement contribuent mais encore plus faiblement (juste en dessous du seuil statistique)

Pour l’alzheimer, la majorité des patients qui présente une forme d’alzheimer, c’est une forme qui est une pathologie a..

hérédité complexe. Là aussi il y a des formes monogéniques, mais qui sont très rares, aussi environ 10%. Mais 90% des personnes qui présentent cette maladie, il y a des facteurs environnementaux et puis il y a une prédisposition génétique.

Cette prédisposition génétique, quand on essaye de savoir quels gènes sont responsables, là aussi il y a un...

grand nombres de gènes impliqués. Donc c’est une maladie complexe. Elle est hérédité, elle est multigénique/polygénique

Là on voit des GWAS qui passent le seuil. On a un certains nombres de gènes qui sont très probablement....

impliquer dans l’alzheimer. Certains plus fortement que d’autres (en verte)

L’APOE est un gène qui est très..

fortement impliquer dans l’alzheimer, mais a nouveau ça reste une prédisposition génétique, c.a.d. que c’est pas parce que on a une variation dans APOE que on va développer une maladie de l’alzheimer.

On a d’un côté des variants rares avec un effet...

forte ou un simple variant peut être responsable d’une maladie. Dans ce cas là (verte) on est sur des maladies qui sont monogéniques à transmission mendelienne.

De l’autre côté (brun)on a des maladies qui sont très commune, très fréquentes et qui sont liés a...

des variations qui sont multiples dans de nombreuses gènes. Chaque variation va avoir un effet très faible et quand on passe un seuil, on a la maladie —> ça c’est la maladie complexe, donc multifactorielles, avec une interaction des facteurs environnementaux et de prédisposition génétique

Maladies complexes et notion de risque relatif

RISQUE RELATIF :

c'est le rapport entre: le risque de développer la maladie pour l'apparenté et le risque de la population générale

Représenter le poids d’un gène dans un phénotype par...

le risque relatif chez les apparentés

Le risque pour le frère ou la sœur d’une personne atteinte de sclérose en plaques de développer cette maladie est...

15 fois supérieur au risque d’une personne de la population générale (risque relatif de 15).

Cependant, il est tout aussi exact de lui dire que son risque est de...

3 % de développer une sclérose en plaques

→ A un risque relatif élevé peut correspondre un..

risque faible d’être atteint

A l’inverse, pour une maladie fréquente, le risque relatif pour le frère ou la sœur peut être...

faible et son risque d’être atteint élevé

Ce risque relatif dépend du..

risque de développer la maladie dans la population générale

Si on auriez une maladie, dont la fréquence été encore plus faible dans la population générale, on auriez un risque relatif...

qui serait plus élevé

Mais si on a une pathologie qui est fréquente dans la population générale, p.ex. le diabète type 1, 10%, le risque au 1. degré d’avoir le diabète est de 25% —> le risque relatif est...

relativement faible car c’est fréquent dans la population générale, il est 2.5. Finalement alors que là on a un risque qui semble être élevé, on a on effet 25% de risque, si on a un frère/soeur, d’avoir le diabète type 1. Le risque est élevé. Mais comme le risque de la population générale est élevé, le risque relatif est faible.

Ce paramètre est utiliser pour estimer le..

risque de récurrence, p.ex. dans une fratrie, contenu de la rareté d’une maladie dans la population générale

Le risque génétique ne peut pas être estimé...

mathematiquement, comme pour les maladies monogéniques

On détermine un risque empirique, par...

l’analyse d’un grande nombre de familles

Si on a 2 personnes qui on eux une fente palatine, là la prédisposition génétique est..

plus importante. 

Si on a 2 personnes au 1. degré qui ont une fente, le risque de récurrence, pour ce couple (1) p.ex. qui ont déjà eu un enfant atteint, et dont le père lui même a une fente, est de ...

15%, parce que la prédisposition génétique est plus importante