Calendrier de l'avent agrégation

Chaque jour jusqu'aux écrits, je posterai une question (citation ou connaissance de l’œuvre) sur chacune des œuvres au programme. L'idée est de réviser bien chaque jour pour arriver rodés aux écrits !

Chaque jour jusqu'aux écrits, je posterai une question (citation ou connaissance de l’œuvre) sur chacune des œuvres au programme. L'idée est de réviser bien chaque jour pour arriver rodés aux écrits !


Kartei Details

Karten 105
Sprache Français
Kategorie Literatur
Stufe Universität
Erstellt / Aktualisiert 18.01.2021 / 02.02.2021
Weblink
https://card2brain.ch/box/20210118_calendrier_de_lavent_agregation
Einbinden
<iframe src="https://card2brain.ch/box/20210118_calendrier_de_lavent_agregation/embed" width="780" height="150" scrolling="no" frameborder="0"></iframe>

J-35 : Boileau : Ne peut pas s'empêcher de dire la vérité

"Le mal est qu'en rimant, ma muse un peu légère / Nomme tout par son nom, et ne saurait rien taire."

J-36 : Boileau : Comment un critique qualifie-t-il l'oeuvre de Boileau ?

"vaste mise en abyme du travail de création" (Michel Henrichot)

J-36 : Casanova : Pourquoi écrire sa vie ?

"J’écris ‘ma vie’ pour me faire rire, et j’y réussis." (Correspondance)

J-36 : Genet : Qu'est-ce que le théâtre ?

"Sans pouvoir dire au juste ce qu’est le théâtre, je sais ce que je lui refuse d’être : la description de gestes quotidiens vus de l’extérieur (...)." Comment jouer Les Bonnes

J-36 : Marguerite de Navarre : A la fin de la 26ème nouvelle, Saffredent se plaint du ton des discussions

"laissons ceste dispute : car elle sent plus sa predication, que son compte."

J-36 : Mauprat : Hubert à Bernard, au sujet de l'éducation

"Vous avez l'esprit juste, puisque vous avez le coeur noble ; l'envie de vous instruire vous viendra d'elle-même."

J-36 : Phonétique : En quel siècle est intervenue la dénasalisation partielle ?

Entre le XVIème et le XVIIème siècle

J-36 : Sonnets : Quelle phrase revient à la fin du sonnet 5 et au début du sonnet 6 d'EBB ?

"Eloigne-toi de moi"

J-36 : Villon : Dans son épitaphe, Villon prend congé de ses diffénrents "moi" poétiques

"Cy gist et dort en ce sollier, / Qu'amours occist de son raillon, / Ung povre petit escolier / Qui fut nommé Françoys Villon."

J-37 : Boileau : Dramatise l'impossible situation du poète dans l'espace social et littéraire de son temps

"Je me retire donc. Adieu, Paris, adieu." Satire I

J-37 : Casanova : Le plaisir est le propre de l'homme

"Le seul homme est susceptible du vrai plaisir, car doué de la faculté de raisonner, il le prévoit, il le cherche, il le compose, et il y raisonne dessus après en avoir joui."

J-37 : Genet : Le chef de la police, la ville comparée au bordel

"La révolte y est tragique et joyeuse, contrairement à cette maison où tout s'écroule dans la mort lente."

J-37 : Le Vice-Consul : Que conseille Michael Richard à Charles Rossett et Anne-Marie Stretter à propos du vice-consul ?

De le supprimer de leur mémoire

J-37 : Mauprat : Fin du roman, vertu de l'éducation

"Mais l'éducation peut et doit trouver remède à tout ; là est le grand problème à résoudre, c'est de trouver l'éducation qui convient à chaque être en particulier."

J-37 : Phonétique : Expliquer l'évolution du é dans pede > pied

Diphtongaison romane : 1 - IIème : e bref devient e ouvert ; 2 - IIIème : différenciation d'aperture : > ie ; 3 - VII : Assimilation d'aperture, e se ferme d'un degré ; 4 - XIIIème : Réduction de la diphtongue : ye ; 5 - Loi de position

J-37 : Sonnets : Neruda : Anaphore  dans les 3 1ères strophes. Dernier tercet annule l'opposition passé / présent Dans le sonnet 4, quelle anaphore revient dans les 3 premières strophes et comment est-elle dépassée dans la dernière ?

"recordaras" (tu te rappeleras) - Le dernier tercet annule l'opposition passé / présent avec l'évocation de ce qui est "comme jamais, comme toujours"

J-37 : Villon avoue ses péchés et demande à Dieu de le pardonner

"Je suis pecheur, je le sçay bien"

J-38 : Casanova : Citer les différents compagnons de cellule de Casanova aux Plombs

1. Maggiorin : valet enfermé pour être tombé amoureux de la fille de la maison

2. Nobili : Enfermé parce qu'il vénère des écrits considérés comme hérétiques et pour escroquerie

3. Schalon : Juif célèbre pour ses affaires

4. Fenarolo : emprisonné pour avoir fait le messager entre deux personnes qui n'avaient pas le droit de s'entretenir

5. Sodaraci : espion redoutable mais crédule

J-38 : Genet : Les bonnes, peur d'être découvertes

"Tout va parler, Claire. Tout nous accusera. Les rideaux marqués par tes épaules, les miroirs par mon visage, la lumière qui avait l’habitude de nos folies, la lumière va tout avouer."

J-38 : Marguerite de Navarre : sur la valeur des hommes et des femmes (préciser le devisant), en s'inspirant d'Aristote

"les philosophes tiennent, que le moindre homme du monde vault mieux, que la plus grande et vertueuse femme, qui soit." Saffredent

J-38 : Mauprat : Bernard s'exhalte au spectacle de la nature (Chapitre X, p.172)

"J'eus par instants la pensée de me mettre à genoux et de prier Dieu ; mais je craignais de ne pas savoir lui parler et de l'offenser en le priant mal."

J-38 : Médée : Glaucé souhaite la disparition de Médée

"Il faudrait qu'elle disparaisse tout simplement, comme si elle n'était jamais venue, c'est elle-même qui m'a appris à ne m'interdire aucune pensée (...)."

J-38 : Phonétique : Expliquer la disparition du a dans Maturu > mur

En syllabe ouverte et placé en hiatus par l'effacement d'une consonne intervocalique, a s'assourdit en e central et s'efface au XIV, date de la réduction des hiatus.

J-38 : Sonnets : Pasolini, tout est redevenu comme avant la rencontre de Ninetto

"je veux me terrer comme un rat / Dans la nuit sale et éclairée, vous et votre Dieu / Etes un accident dans le cosmos sans finalité." 13

J-38 : Villon : Le rythme de l’octosyllabe en quatre et quatre syllabes rend parfaitement l’oscillation entre la marginalité que le poète n’a pas tout à fait quittée et la sagesse qu’il n’a pas vraiment atteinte.

"Ne du tout fol, ne du tout saige"

J-39 : Boileau : Références antiques pour décrire le tohu-bohu de Paris

"Car le feu, dont la flamme en ondes se déploie, / Fait de notre quartier une seconde Troie, / Où maint Grec affamé, maint avide Argien, / Au travers des charbons va piller le Troyen." Satire VI

J-39 : Casanova : Sur l'importance des plaisirs de la table et de l'amour

"Si la beauté des femmes, et les différents ragoûts ne m’avaient excité, et même souvent séduit je n’aurais été qu’un paillard, et un glouton, et étant par nature paresseux il se peut que je n’aurais rien fait ni pour moi, ni pour la race humaine."

J-39 : Genet : Irma est effrayée à l'idée que les révoltés pourraient entrer dans le bordel

"Un fait est à retenir - si on en réchappe - c’est que les murs ne sont pas suffisamment capitonnés, les fenêtres mal calfeutrées... On entend tout ce qui se passe dans la rue. Dans la rue, on doit donc entendre ce qui se passe dans la maison..."

J-39 : Le coeur est un chasseur solitaire : Qui Singer rencontre-t-il après avoir appris la mort d'Antonapoulos ?

Trois sourd-muets avec lesquels il tente en vain de se lier.

J-39 : Marguerite de Navarre : Résumé de la nouvelle 21

Rolandine, jeune fille très vertueuse mais d’une beauté médiocre, n’est toujours pas mariée à l’âge de trente ans du fait de l’avarice de son père et de la haine que lui voue la Reine sa maîtresse. Elle échange secrètement des promesses avec un bâtard de bonne maison, pauvre et laid mais qu’elle estime vertueux. La nouvelle est divulguée et elle est emprisonnée dans un château par son père, cependant que le bâtard se montre bien inconstant et tombe amoureux d’une dame d’Allemagne qu’il cherche à épouser. Elle finira par se réconcilier avec son père et par se marier avec un honnête gentilhomme.

J-39 : Mauprat : Patience, lors de sa première rencontre avec Bernard

"Je n'aime pas faire souffrir, moi, je ne suis pas un Mauprat."

J-39 : Phonétique : Expliquer l'évolution de la voyelle initiale dans Caballu > Cheval

Le a en syllabe ouverte après consonne palatale se ferme en e fermé au VIème puis passe au e central au XIème

J-39 : Villon : Qui couche par écrit le testament ?

"mon clerc Fremin l'estourdiz"

J-40 : Boileau : Sur la sagesse, A M. L'Abbé Le Vayer

"D'où vient, cher Le Vayer, que l'homme le moins sage / Croit toujours avoir seul la sagesse en partage, / Et qu'il n'est point de fou, qui, par belles raisons, / Ne loge son voisin aux Petites-Maisons ?" Satire IV

J-40 : Casanova : Pendant l'épisode de Bellino-Thérèse, ne parvient pas à raisonner

"Pour bien raisonner il faut n'être ni amoureux ni en colère, car ces deux passions nous rendent égaux aux brutes ; et par malheur nous ne sommes jamais tant portés à raisonner comme lorsque nous sommes agités par l'une, ou par l'autre."

J-40 : Le Vice-Consul : La mendiante se définit

"Elle dort : Je suis quelqu'un qui dort."

J-40 : Marguerite de Navarre : Racontez l'histoire de la nouvelle 10

Amadour, gentilhomme de « dixhuict ou dixneuf ans » tombe amoureux de Florinde, âgée « de douze ans » et se promet d’en faire la conquête sur la longue durée. En « parfait amant », il se contente d’abord de lui révéler ses sentiments lors d’une mémorable scène d’aveu, mais il finit par tenter de la violer à deux reprises. Le récit se clôt par le suicide d’Amadour, encerclé par un grand nombre de Maures, et par la réclusion volontaire de Florinde qui se consacre désormais à Dieu.

J-40 : Mauprat : L'abbé s'indigne qu'Edmée envisage d'épouser Bernard

"(...) et dans quelle langue lui parleriez-vous, grand Dieu ?"

J-40 : Sonnets : Neruda imagine sa mort et celle de Matilde

92, V1 et V2 : "Mon amour, si je meurs et si tu ne meurs pas / Mon amour, si tu meurs et je si ne meurs pas" ; 93 : envisage la mort de Matilde (par euphémismes) et la sienne (réelle) ; 94 : envisage sa mort, demande à Matilde de ne pas mourir mais de vivre dans la maison de l'absence

J-40 : Villon : Jugement de Théophile Gautier dans Les Grotesques

"Malgré le manque de documents, il est facile de faire une vie très détaillée de Villon ; c’est un poëte égotiste : le moi, le je reviennent très souvent dans ses vers. Il parle de lui, il se confesse avec une charmante naïveté (...)."