Fiches d'apprentissage et des révisions


Kartei Details

Karten 78
Sprache Français
Kategorie VWL
Stufe Universität
Erstellt / Aktualisiert 13.12.2019 / 02.10.2023
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Sommaire du chapitre sur l'impact des politiques monétaires et fiscales

• Politiques monétaire et budgétaire et la DA
• Politique budgétaire et le multiplicateur Keynésien
• Politique budgétaire et l’effet de « crowding out »
• Baisse d’impôts versus hausse de la dépense publique
• Politique de stabilisation? Pour et contre
• Inefficacités des politiques économiques: équivalence ricardienne et trappe à liquidité.

le revenu et l’emploi peuvent dans le court terme 

dévier de leur niveau de plein emploi

comprendre comment le gouvernement peut essayer de palier à ces déviations afin de 

stabiliser l’économie autour de son niveau de plein emploi

les mécanismes à travers lesquels les politiques monétaire et/ou budgétaire peuvent aider à 

éviter des fluctuations trop importantes du niveau de revenu, et stabiliser ainsi l’économie

Sur la baisse de la demande comme origine 

des crises et les solutions possibles pour en sortir cf. le célèbre exemple de la coopérative de baby-sitting de Krugman

La banque centrale peut provoquer un déplacement de la courbe de DA à travers 

la politique monétaire: politique monétaire expansive

La banque centrale peut provoquer un déplacement de la courbe de DA à travers 

la politique monétaire: politique monétaire expansive

= offre de monnaie ↑, le taux d’intérêt ↓, I ↑ , la DA se déplace vers la droite.

En cas de politique monétaire restrictive, 

l'offre de monnaie ↓, le taux d’intérêt ↑, la DA se déplace vers la gauche.

La politique budgétaire est contrôlée par t

le gouvernemen

En changeant les dépenses publiques (G), le gouvernement affecte 

directement la DA 

(non pas indirectement comme lorsque la CB modifie l'offre de M)

En modifiant les taxes le gouvernement affecte 

les décisions de consommation et/ou d’investissement

deux composantes de la demande agrégée

Par G on entend les dépenses en 

infrastructures (routes, écoles…),

en fournitures (machines, ordinateurs, papier…)

ainsi que la rémunérations des employés publiques (fonctionnaires, policiers…)

T représente 

les impôts diminués de l'ensemble des transferts sociaux

La DA se déplace vers l’extérieur lorsque 

G augmente ou T diminue

Les deux effets opposés lors du déplacement de la DA en l'occasion d'une politique budgétaire

le multiplicateur keynésien et le crowding out

On parle d’effet multiplicateur de la politique budgétaire, car 

pour chaque franc dépensé par le gouvernement, la DA augmente de plus d’un franc

pour chaque franc dépensé par le gouvernement, la DA augmente de plus d’un franc

Effet multiplicateur de la politique budgétaire

 

On sait que Y =C(Y) + I + G + EXP– IMP. Si G augmente,

Y augmente, ce qui va augmenter C, ce qui va augmenter Y, ce qui va augmenter C, etc…

Le multiplicateur Keynésien nous dit que 

∆Y = 1/(1 −pmc) ∙ ∆G  

 

pmc est 

la propension marginale à consommer

= part du revenu qui est utilisée pour financer la consommation et qui n’est pas épargnée 

(pmc = ∆C/∆Y)

Plus grande est la pmc et plus grand est 

le multiplicateur

Si la pmc = 0, alors le multiplicateur est égal à 

1 et ∆Y = ∆G 

pas d'effet d'amplification

Le niveau de dépenses de consommation dépend 

directement du revenu, ou, plus exactement, du revenu disponible , Yd = Y − T, o

(où T indique les impôts prélevés par l'Etat (→ exogènes).

Sous l’hypothèse de fonction linéaire, la fonction de consommation agrégée est 

C0 est 

le niveau de consommation « incompressible », i.e. en-dessous duquel on ne peut pas survivre 

Pente de la fonction  ∆C / ∆Y = pmc
 

Si, par exemple, pmc = 0.6, ça veut dire que 

60% d’une augmentation de revenu est octroyé à la consommation et 40% épargné

et pms = propension marginale à épargner = 0.4

Le multiplicateur keynesien

Le multiplicateur keynesien des dépenses publiques est

L'effet multiplicateur marche 

aussi avec n'importe quelle autre composante du revenu. 

Si EXP augmente car le RdM est dans un boom (et Y* ↑), 

l’augmentation de Y sera plus grande que l’augmentation initiale de EXP. 

Une baisse dans le niveau des dépenses

une baisse de EXP aura un impact amplifié sur Y

Sous les hypothèses faites jusqu'ici, une hausse de revenu est soit consommée soit épargnée par les ménages 

=> pmc + pms = 1

=> le multiplicateur peut également s'écrire comme 1 / (1 − pmc) = 1 / pms

L'épargne n'est pas la seule 

"fuite" présente dans le circuit du revenu. 

Puisque IMP est fonction de Y 

le multiplicateur sera en réalité plus petit

une partie de la dépense se fait sur des biens produits à l’étranger

=> ∆Y = 1 / (pms + pmm)∆G, où pmm est la propension marginale à importer.

Le taux d'imposition

T = t*Y

C = C0 + pmc(1 - t) Y

En cas d'imposition proportionnelle du revenu

Si la part de revenu prélevée par le gouvernement sous forme de taxe augmente

L'effet du multiplicateur s'affaiblit

La politique budgétaire pourrait ne pas affecter l’économie aussi fortement que ce que prédit le multiplicateur de Keynes

une politique budgétaire expansive engendre une augmentation de la DA,

ceci va provoquer une augmentation du PIB de court terme

et par conséquent de la demande de monnaie pour des raisons de transaction.

La demande de monnaie se déplace vers la droite et le taux d’intérêt augmente

(cf. la théorie de la préférence pour la liquidité du chapitre précédent)

=> l’investissement diminue et donc la DA baisse. 

On appelle l’effet d’éviction 

« crowding out»,

car les dépenses du gouvernement déplacent (crowd out) l’investissement privé