Introduction à la macroéconomie 2: PIB

Pour pouvoir additionner des pommes et des oranges il faut une unité de mesure commune

Une alternative serait de les évaluer au coûts des facteurs

finaux car on veut éviter de compter deux fois les biens intermédiaires

 = production totale – achats de biens intermédiaires

On inclut évidemment tous les biens produits et échangés légalement sur un marché (autoconsommation ou produits de l’économie souterraine ou illégale ne seront pas inclus)

ceci implique que les transactions des biens d’occasion ne sont pas incluses dans le PIB

dans ce type de transaction, rien de nouveau a été produit pour générer du revenu dans l’économie (= simple redistribution de revenu)

Ce qui est produit ne sera pas nécessairement vendu non plus, car cela peut être stocké pour être vendu plus tard, mais rentrera dans le PIB de l’année courante car il a généré du revenu dans l'année courante

ceci implique que ce qui est produit en dehors des frontières du pays par des résidents n’est pas tenu en compte et que ce qui est produit par des non-résidents à l’intérieur du pays sera compté dans le PIB;

généralement une année, ou un trimestre (ajustement saisonnier pour les données trimestrielles) => variable flux.

on ne tient pas compte de la dépréciation du capital qui a été utilisé pour générer cette production => PIN = PIB – amortissements (ou remplacement du capital usé)

Optiques de production, de revenu ou de dépense

la valeur de la production annuelle finale créée dans le pays durant une certaine période (flux) = somme des valeurs ajoutées.
 

le revenu total généré dans l’économie = répartition de la somme des valeurs ajoutées parmi les agents économiques (salaires + rémunération du capital)

la dépense totale consacrée à l’acquisition des B&S produits par cette économie = emploi du produit par les différents groupes d’agents

PIB = somme des valeurs ajoutées
Valeur ajoutée = augmentation de la valeur des produits qui résulte du processus de production. Dans la comptabilité nationale, la valeur ajoutée s’obtient par solde :

Valeur Ajoutée =
valeur de la production - consommation intermédiaire

le PIB n’inclut que la valeur des biens finaux (ça évite de compter deux fois la valeur des biens intermédiaires)

PIB = somme des rémunérations des facteurs de production 
Revenu des facteurs = salaires + revenus des travailleurs indépendants + intérêts + dividendes + bénéfices non distribués …

si au PIB on ajoute les revenus des facteurs en provenance du reste du monde et on enlève les revenus des facteurs versés au reste du monde on obtient le Produit National (PN)

l’ensemble de la production réalisée par les résidents tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du territoire. Le critère est donc celui de résidence

l’ensemble de la production réalisée sur le territoire tant par les résidents que par les non résidents. Le critère est donc celui de territoire.

Selon un certain nombre d’économistes le produit national est une meilleure mesure du revenu d’un pays surtout dans une époque de forte intégration économique (mouvement des facteurs entre pays) comme aujourd’hui (cf. vidéo de J. Stiglitz). 

PIB = Production ≡ Consommation + Investissement + Dépenses Publiques  + 
Solde de la Balance Commerciale (= Exportations – Importations)
Y = C + I + G + EXP – IMP

la consommation des résidents plus la consommation nette des non-résidents

la dépense des ménages sur les biens durables (voitures, réfrigérateurs …), les biens périssables (nourriture) et les services (santé, avocat, coiffeur …)

les investissements des entreprises et des ménages (immeubles) et les variations de stock

les dépenses publiques sur des biens et services (les transferts sociaux (chômage, AVS, etc.) et les intérêts sur la dette publique ne sont pas inclus car ils ne sont pas une contrepartie d’un bien ou service produit dans l’année)

la production domestique aux prix courants (ceux de l’année en question)

la production domestique à des prix constants (ceux d’une année de référence)

L’idée est d’avoir une mesure de ce qui a été réellement produit dans l’économie et que les augmentations ou diminutions du PIB ne soient pas dues simplement à des effets prix (effets nominaux)