AEAI : 10-15
Examen pratique PX.
Examen pratique PX.
Fichier Détails
Cartes-fiches | 197 |
---|---|
Langue | Français |
Catégorie | Matières relative au métier |
Niveau | Autres |
Crée / Actualisé | 14.03.2019 / 10.01.2024 |
Lien de web |
https://card2brain.ch/box/20190314_aeai_1015
|
Intégrer |
<iframe src="https://card2brain.ch/box/20190314_aeai_1015/embed" width="780" height="150" scrolling="no" frameborder="0"></iframe>
|
Rapport rédigé en qualité d'expert par un organe de contrôle juridiquement indépendant de l'autorité de protection incendie et des intéressés (conformément à l'art. 3 de la norme de protection incendie), à l'intention des propriétaires et de l'autorité de protection incendie.
Le projeteur en équipements de protection incendie pour les bâtiments et ouvrages est, par exemple, projeteur d'installations de détection d'incendie, d'installations d'extraction de fumée et de chaleur ou de systèmes de mise en surpression. Il réalise la planification technique et la conduite technique des travaux. Une reconnaissance de l'AEAI en tant que projeteur peut s'avérer nécessaire pour la planification d'équipements techniques de protection incendie (par exemple installations de détection d'incendie, installations sprinklers).
Le projeteur peut être par exemple un ingénieur concepteur de structures ou un projeteur CVSE. Outre la planification technique et la conduite technique des travaux, il peut aussi jouer en même temps le rôle de projeteur en équipements de protection incendie.
Sont considérés comme produits de construction résistant durablement à la chaleur ceux dont les propriétés sur le plan de la protection incendie ne sont pas influencées négativement par des températures ambiantes de 85 °C ou davantage dans les conditions d'exploitation normales sur leur lieu d'utilisation.
Les produits de protection incendie sont par exemple des conduits de fumée, des matériaux de construction, des éléments de construction, des parties d'installations aérauliques ou d'installations techniques de protection incendie, des dispositifs d'extinction ainsi que des appareils de chauffage devant satisfaire à des exigences techniques de protection incendie.
Conformément à la terminologie en usage dans les normes européennes de classification basée sur la réaction au feu, les termes de «matériaux de construction» et «éléments de construction» sont parfois remplacés par le terme générique de «produits de construction».
Une preuve de protection incendie atteste de manière complète, compréhensible et plausible des mesures de protection incendie prévues sur le plan de la construction, de l'équipement, de l'organisation ou de la défense incendie, dans le cadre du concept standard ou du concept de protection incendie.
Une preuve de performance établit une comparaison entre les valeurs ciblées et les valeurs réelles par rapport à des critères de performance. Cette preuve indique si les critères de performance se situent dans la zone de l'objectif défini, sur la base de la comparaison entre les valeurs ciblées et les valeurs réelles.
La preuve permet de valider une thèse sur le plan qualitatif ou sur le plan quantitatif. La preuve ne constitue pas un concept de protection incendie, mais doit entrer dans un tel concept. Suivant la nature de l'objet analysé, l'analyse et l'apport de la preuve peuvent avoir lieu au niveau d'un : sous-système ; système ; bâtiment.
Compositions, mélanges et solutions constitués de deux ou plusieurs substances.
Les postes incendie sont des dispositifs d'extinction fixes, raccordés en permanence à une conduite d'eau.
Pneumatiques neufs ou usagés, ainsi que les carcasses destinées au rechapage. Sont notamment considérés comme produits dérivés les pneumatiques usagés broyés (sous forme de copeaux, de granulats ou de poudre).
Ces plans indiquent les voies d'évacuation et de sauvetage, de même que les emplacements des dispositifs d'extinction et des déclencheurs manuels d'alarme. Ils permettent aux personnes qui ne connaissent pas les lieux de repérer le chemin jusqu'à l'issue la plus proche menant à l'air libre (lieu de rassemblement) ou à un lieu sûr à l'intérieur du bâtiment.
Les plans de protection incendie permettent de visualiser en détail les mesures de protection incendie prévues sur le plan de la construction, de l'équipement et de l'organisation dans le cadre d'un concept de protection incendie. Toujours liés à l'état actuel de la planification, les plans de protection incendie doivent être mis à jour si des modifications importantes interviennent en cours de planification et de réalisation. Ils seront contrôlés et, au besoin, actualisés au plus tard au moment de la réception de l'ouvrage. La version mise à jour des plans de protection incendie fait partie des documents nécessaires à la vérification des mesures de protection incendie.
Pièces d'artifice désigne, au sens des prescriptions de protection incendie de l'AEAI, les engins pyrotechniques des catégories 1 à 4, utilisés à des fins de divertissement.
La phrase H correspond à des mentions de danger concernant les matières dangereuses. Ces mentions figurent sur les fiches de données de sécurité ainsi que sur les emballages et récipients ou sur les étiquettes des produits.
Les petits monte-charge sont des ascenseurs qui, du fait de leurs dimensions, sont inaccessibles aux personnes (selon norme SN EN 81-3).
La personne spécialisée est celle qui endosse la responsabilité pour les concepts généraux ou les preuves individuelles soumis à l'autorité de protection incendie.
Les parois extérieures se composent de la paroi proprement dite et des revêtements extérieurs et intérieurs qui y sont appliqués.
Les parois et les plafonds formant compartiment coupe-feu sont des éléments de construction qui divisent les bâtiments et les autres ouvrages en compartiments coupe-feu.
Sont considérés comme parkings, ceux dont la surface est supérieure à 600 m2.
Lieu d'entreposage de liquides dans des récipients fixes.
Les panneaux antifeu sont des revêtements résistant au feu en forme de plaques dont la classification est conforme au chiffre 3.1.11 (K) ou 3.2.4 (F) de la directive de protection incendie «Matériaux et éléments de construction» ou conforme au chiffre 4.3 «Utilisation de produits de construction généralement reconnus» avec une durée de résistance au feu reconnue. Durant le temps indiqué dans la classification ou pendant la durée de résistance au feu, ils protègent le matériau sous-jacent de l'inflammation et d'un réchauffement non admissible.
Les obturations sont des éléments de construction résistant au feu servant à fermer les passages de conduits (par exemple câbles électriques, tuyaux, conduits de ventilation), les joints linéaires et les ouvertures dans les éléments de construction formant compartiment coupe-feu.
Des objectifs spécifiques sont définis qualitativement, en fonction de l'objet et de la tâche à réaliser, sur la base des exigences fonctionnelles pour le bâtiment et l'ouvrage. Ils constituent ainsi la base de la preuve qualitative ou quantitative. En fonction des exigences fonctionnelles, plusieurs objectifs spécifiques peuvent être nécessaires.
Les objectifs de protection généraux définissent les intérêts de protection souhaités par la société et énumérés dans l'art. 8 de la norme de protection incendie. En fonction de l'objet et de la tâche à accomplir, plus d'un objectif de protection peut être déterminant. De ces objectifs de protection généraux découlent des exigences fonctionnelles, définies concrètement en fonction du bâtiment et de l'ouvrage, et devant être atteintes au moyen d'une planification de la protection incendie.
Sont considérés comme niveaux tous les niveaux complets hors terre, les combles et l'attique. Sont considérés comme niveaux souterrains les niveaux dont plus de 50 % de la surface des murs extérieurs sont situés sous terre. Les niveaux intermédiaires dont la surface représente plus de 50 % de la surface de plancher sont considérés comme niveaux complets.
Les murs coupe-feu sont des éléments de construction stables servant de séparation entre des bâtiments et résistants au feu. Les murs coupe-feu doivent être réalisés verticalement en continu aux mesures du mur extérieur le plus haut des bâtiments et ouvrages contigus et aller directement jusque sous l'ultime couche supérieure du toit ou jusqu'à revêtement de la paroi extérieure. La stabilité des murs coupe-feu doit être garantie et doit pouvoir être conservée en cas d'effondrement d'un pan de construction des bâtiments ou ouvrages. La résistance au feu est déterminée en fonction de l'affectation, de la géométrie du bâtiment ainsi que de la charge thermique mobilière et immobilière. Les murs coupe-feu exigés à la limite des parcelles par la législation cantonale sur les constructions doivent être exécutés conformément aux dispositions de la note explicative de protection incendie «Murs coupe-feu».
La modélisation est une représentation simplifiée de la réalité, qu'elle ne peut saisir dans sa complexité. S'il est correctement choisi, le modèle permet à l'utilisateur de décrire et de calculer les paramètres s'appliquant au problème concret. Il convient d'être conscient des limites de la modélisation et d'en tenir compte.
La mise en danger résulte du rapport entre les dangers d'incendie potentiels et les mesures de protection prises pour les prévenir (dommages prévisibles).
Les méthodes de preuves en protection incendie consistent en un ensemble de principes, de règles et de méthodes permettant de déterminer sur une base scientifique si la sécurité incendie est assurée en un lieu donné. Caractérisée par une approche à la fois théorique et empirique, elle consiste à appliquer des méthodes et des procédés d'ingénierie en vue de déterminer le niveau de sécurité incendie dans un bâtiment ou un ouvrage donné, et de définir les mesures à prendre en conséquence. Les méthodes de preuves en protection incendie doivent toujours s'inscrire dans un concept de protection incendie global. Les «méthodes de preuves» dont il est question dans les directives de protection incendie se rapportent toujours aux «méthodes de preuves en protection incendie». Parmi les méthodes de preuves en protection incendie, on fait la distinction entre les méthodes de preuves : qualitatives (preuve argumentée) et ; quantitatives (méthodes de preuves en protection incendie).
Sont considérées comme matières dangereuses sur le plan de la protection incendie les matières et les préparations susceptibles de provoquer un incendie, ainsi que celles qui présentent un danger pour l'être humain, l'animal ou l'environnement en cas d'incendie ou d'explosion. Méthode de preuves en protection incendie.
Par matières on entend les éléments chimiques et leurs combinaisons, naturels ou générés par un processus de production.
Sont considérés comme matériaux de construction tous les matériaux utilisés dans la construction et l'aménagement des bâtiments, ouvrages et éléments de construction, et qui sont soumis à des exigences sur le plan de la réaction au feu.
On entend par manipulation de matières dangereuses les activités liées à la production, au transvasement (remplissage et vidage des réservoirs d'entreposage au moyen de camions-citernes, de wagons-citernes, de navires-citernes et de conduites de transport), au conditionnement (transfert dans des récipients tels que les fûts et les bidons, ravitaillement des véhicules à moteur en carburant), au traitement, à la transformation, à l'utilisation, au transvasement par pompe, au mélange, au nettoyage, à la récupération, à la destruction et à l'évacuation des matières dangereuses.
La maintenance comprend l'ensemble des mesures préventives assurant l'état de fonctionnement des équipements de protection incendie et des installations techniques du bâtiment et le maintien de leur efficacité. Les travaux de maintenance doivent être effectués à intervalles réguliers.
On désigne par le terme «logement intégré» un logement supplémentaire dans une maison individuelle, lequel est d'importance moindre par rapport au logement principal. Sa fonction de logement subordonné fait que l'accès au logement intégré ne doit pas obligatoirement se faire directement depuis l'extérieur.
Lieu sûr à l'intérieur d'un bâtiment, desservi par des voies d'évacuation et de sauvetage, où les personnes fuyant l'incendie sont protégées contre la fumée, la chaleur et les flammes jusqu'à l'arrivée des sapeurs-pompiers (zones d'attente devant les ascenseurs destinés à l'évacuation, locaux de rassemblement recevant les occupants de plusieurs étages dans les bâtiments élevés, etc.). La sécurité des personnes dans un local considéré comme sûr doit être garantie pendant une durée au moins égale à la résistance au feu du système porteur. Ce local doit disposer d'un accès direct à la voie d'évacuation verticale.
Locaux d'une capacité de plus de 300 personnes, notamment les halles polyvalentes, les salles de sport et les halls d'exposition, les théâtres, les cinémas, les restaurants et les locaux similaires, ainsi que les magasins dont la surface de vente mesure au plus 1'200 m2.
Sont considérés comme exposés au danger d'incendie les locaux et les zones où des matières présentant un danger d'incendie sont manipulées ou stockées en quantités telles que, en cas de défaillance des mesures de protection à prendre, elles présentent un danger d'explosion ou d'incendie. Les matières présentant un danger d'incendie sont notamment : les matières qui s'enflamment facilement et se consument très rapidement ; les matières combustibles finement fractionnées ; les matières auto-inflammables ; les matières dégageant des gaz inflammables au contact de l'eau.