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Physiologie rénale V

Les phénomènes de transport tubulaire

Les phénomènes de transport tubulaire


Kartei Details

Karten 15
Sprache Français
Kategorie Medizin
Stufe Universität
Erstellt / Aktualisiert 03.01.2013 / 04.01.2018
Lizenzierung Kein Urheberrechtsschutz (CC0)
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schéma des différentes parties du tubule avec canaux et inhibiteurs

image

tubule proximal

épithélium

métabolisme

organelles

jonctions?

conductivité

gradient osmotique

que résorbe-t-il? et sécrète?

composition en deux parties anatomiques

comment évolue la fonction de transport le long du tube proximal?

 Tubule proximal.

Il s’agit d’un épithélium à très grande surface (bordure en brosse apicale, villosités basolatérales),

métaboliquement très actif (consomme surtout des acides gras ; nombreuses mitochondries basolatérales → ATP) et de type leaky : riche en Aquaporine 1 (= canaux à H2O),

tight junctions peu serrées ⇒ grande conductivité hydraulique et faible résistance électrique ⇒ pratiquement pas de gradient osmotique ou de différence de potentiel transépithélial.

 

Le tube proximal réabsorbe ~2/3 de l’eau et du Na+ filtré, ~85% des bicarbonates et ~100% du glucose et des acides aminés filtrés.

En plus, il sécrète quelques acides et bases organiques.

Composé d’une partie corticale (pars convoluta) et d’une pars recta qui entre dans la medulla :

fonction de transport diminue le long du tube proximal (↓ surface des villosités apicales et basolatérales, ↓ nombre de mitochondries).

schéma du transport dans le tubule proximal

divisés en 3 groupes

 

  • Co-transports apicaux couplés à Na+. Par exemple, il y a des co-transporteurs pour le glucose (SGLT2 et SGLT1), pour les acides aminés, le phosphate (symport NaPi-II : 2Na+-1HPO42- : inhibé par PTH), le sulfate (symport 3Na+-1SO42-) et autres (lactate, citrate, acetoacétate, succinate). Na+ quitte la cellule surtout par la pompe Na-K-ATPase et les autres substances par des transports passifs.
  • Contre-transports apicaux couplés à Na+. Echangeur Na+/H+ → sécrète H+ ⇒ permet la réabsorption « indirecte » de HCO3-
  • Co-transports basolatéraux. Co-transport 3Na+-dicarboxylate2- permet de faire entrer (basolatéral) l’anion dicarboxylate2- qui ressort (basolatéral) en échange d’un autre anion (acides organiques : para-amino-hippurate-, hippurate-, urate-, oxalate2-, et divers médicaments : pénicilline, furosémide) = exemple de transport actif tertiaire. Ces substances seront sécrétées apicalement via divers transports passifs.

 

les aa négatifs et neutres sont transportés par un cotransporteur avec le sodium. les autres passent par un système d échangeurs. les peptides sont aussi réabsorbés, mais pas avec le sodium, mais avec des protons. il y a un H+, pas montré ici, qui fait du transport avec certains autres trucs.   la pth, secrétée par les parathyroides, agit sur le rein pour favoriser la réabsorption de sodium mais au meme temps, elle inhibe le contransport na phosphate, car on ne veut pas que les deux montent tellement qu ils risqueraient de former des cristaux.   le PAH est une substance qui est d abord filtrée   le dicarboxylate, rentre mais sa concentration est haute et donc ressort et permet de faire rentrer un pah. certains médicaments sont excretés de cette facon et aussi des médicaments.   la péniciline par exemple est donc filtrée mais également sécrétée.  

 

réabsorption du glucose

type de glucose? quantité par jour? 

mécanisme 6étapes

changement d'affinité

Normalement, le D-glucose filtré (5 mmol/L x 180 L/j = 900 mmol/j) est entièrement réabsorbé dans le tube proximal.

Mécanisme : le glucose entre dans la cellule tubulaire proximale par les cotransporteurs SGLT2 (couplage 1Na+-1glucose, partie proximale) et SGLT1 (couplage 2Na+-1glucose ou 1galactose, partie plus distale, haute affinité requise car [glucose]lumen ↓) ⇒ [glucose]cytosol ↑ (aussi parce que tubule proximal ne consomme pas/peu de glucose, mais des acides gras et les corps cétoniques, et est même capable de produire du glucose à partir de glutamine = gluconéogenèse) ⇒ glucose traverse la membrane basolatérale par un uniport passif (GLUT2). Note : SGLT1 aussi exprimé dans intestin grêle

réabsorption des bicarbonates

 

échangeurs, nom, inhibiteurs, mécanisme

 

pourquoi donne t on de l'acétazolamide (diamox)

Echangeur Na+/H+ (NHE3, sodium-hydrogen exchanger 3, stimulable par Angiotensine II et autres…) (mais aussi un peu pompe à protons H+-ATPase, moins important au niveau proximal) → sécrète H+ ⇒ permet la réabsorption « indirecte » de HCO3- (membrane apicale imperméable à HCO3-) comme suit :

  1. H+ sécrété se lie à HCO3- filtré → H2O + CO2 (grâce à enzyme carboanhydrase (CA) type IV, sur bordure en brosse luminale).
  2. H2O et CO2 diffusent facilement à l’intérieur → H+ + HCO3- (grâce à carboanhydrase type II, cytoplasmique).
  3. HCO3- généré quitte la cellule par le NBCe1 (Sodium-Bicarbonate Cotransport) par un cotransport basolatéral Na+(HCO3-)3 grâce à gradient électrochimique favorable, entraînant le Na+.

A noter que la CA (II et IV) est inhibée par l’acétazolamide (nom commercial : Diamox), médicament qui élimine du Na+HCO3- dans l’urine et qui est utilisé dans l’adaptation aiguë à l’altitude (atténue l’alcalose respiratoire des premiers jours).

Le transport transtubulaire et le potentiel transépithélial varient le long du tube proximal, ce qui a aussi d’importantes conséquences sur le transport paracellulaire.

on divise le tout en deux parties, les premiers 25% et le reste

faire schéma TF/P, avec évolution du courant et donc l abs des différents éléments

Dans les premiers 25% du tube proximal, le cotransport Na+ avec des substances neutres (glucose, aa neutres) est électrogénique, ce qui crée un potentiel transépithélial (2 mV, lumen négatif) qui favorise la réabsorption paracellulaire de Cl-. De plus, réabsorption de Na+, HCO3-, glucose, aa ⇒ ↑ osmolalité interstitielle → réabsorption d’eau (↑ TF/P inuline) ⇒ ↑ [Cl-]lumen (car Cl- suit plus lentement que l’eau).

 

Au début du reste du tube proximal,

le cotransport électrogénique s’atténue (90% du glucose et aa sont déjà réabsorbés) et ↑ [Cl-]lumen favorise un gradient chimique paracellulaire de Cl-inversion du potentiel transépithélial (2 mV, lumen positif) ⇒ transport paracellulaire de Na+, K+, Ca2+, Mg2+.

Anse de Henle

3 segments et particularités

Anse de Henle.

Trois segments :

(a) branche descendante mince [descending thin limb, DTL] perméable à Na+, urée et surtout à l’eau (riche en aquaporine 1) ;

(b) branche ascendante mince [ascending thin limb, ATL] perméable à Na+, urée, mais imperméable à l’eau ;

(c) branche ascendante épaisse [thick ascending limb, TAL], imperméable à l’eau et gros transporteur actif de Na+.

Ces trois segments jouent un rôle essentiel pour concentrer ou diluer les urines

le TAL

mécanisme des pompes

barrtin

syndrome de bartter ---> + symptômes

métaboliquement très actif.

Pompe basolatérale Na-K-ATPase ⇒ ↓ [Na+]ic ⇒ favorise cotransport luminal Na-K-2Cl (gène NKCC-2), K+ tend à rediffuser dans lumen via canaux à K+ (gène ROMK) et Cl- diffuse basolatéral via canaux à Cl- (gène ClC-Kb) associé à protéine Barttin.

Les mouvements de K+ et Cl- (Cl- > K+) créent potentiel transépithélial (8 mV, lumen positif) qui favorise transport paracellulaire de Na+, Ca2+, Mg2+.

Des mutations de 3 transporteurs classiques (ainsi que de la Barttin ou du récepteur au calcium CaSR) sont responsables de variantes du syndrome de Bartter (natriurèse → hypovolémie, kaliurèse, hypokaliémie, ↑ rénine, alcalose métabolique ; hypercalciurie).