Introduction à la macroéconomie 15: la réaction à la crise financière de 2008 et la coopération internationale
Fiches d'apprentissage et de révisions
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Kartei Details
Karten | 57 |
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Sprache | Français |
Kategorie | VWL |
Stufe | Universität |
Erstellt / Aktualisiert | 16.12.2019 / 02.10.2023 |
Weblink |
https://card2brain.ch/box/20191216_introduction_a_la_macroeconomie_15_la_reaction_a_la_crise_financiere_de_2008_et_la_cooperation_internationale
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Il reste aussi à définir quelles réformes doivent être adoptées pour essayer de réduire le risque qu'une nouvelle crise financière d'une telle ampleur se vérifie à nouveau
réforme du secteur bancaire,
nouvelle réglementation du marché financier,
renforcement de la surveillance,
renforcement de la coordination internationale,
introduction d’une Tobin-tax sur les transactions financières…
Avec une reprise qui traine, une conséquence de l'action d'intervention des gouvernements dans plusieurs pays est
l'augmentation importante de la dette publique,
ce qui est particulièrement problématique pour certains des pays appartenant à l'Union Monétaire Européenne.
Cas de la Grèce
(le plus dramatique, mais pas le seul)
politique d'austérité demandée pour réduire le déficit public
→ Effets non désirés: contraction de la demande agrégée (en période de crise!) et, potentiellement, réduction
des recettes fiscales.
Dans un cas similaire à la Grèce, une solution possible serait de
stimuler simultanément l'économie avec une politique monétaire expansive
qui engendrait une dévaluation de la monnaie et,
en conséquence, une amélioration des exportations nettes
→ pas possible dans le cadre de l'Union Monétaire Européenne (monnaie unique).
Trois autres options pour le cas de la Grèce
– La Grèce sort de l'Union Monétaire (personne ne le veut)
– La BCE fait une politique monétaire expansive (option choisie)
– La Grèce fait défaut (coûts énormes)
Durant les dernières années, plusieurs pays membres de l'Union Monétaire Européenne se sont trouvés
en difficulté et ont demandé
l'intervention de l'Union Européenne
et du Fond Monétaire International
(Mécanisme Européen de Stabilité)
Les derniers cas de demande d'aide
Chypre, mais aussi l’Irlande, le Portugal, l’Espagne, en partie l’Italie, en plus que la Grèce, qui reste encore dans une situation très délicate
Dans tous ces cas, les plans de sauvegarde proposés prévoient des
mesures d’austérité draconiennes,
avec l’adoption de politiques budgétaires restrictives
l’adoption de politiques budgétaires restrictives
augmentation des impôts,
réduction des effectifs de la fonction publique,
privatisation de certaines sociétés publiques,
hausse des taxes…
et, des fois, l’introduction de contrôles des capitaux
ainsi que la restructuration profonde du système bancaire des pays.
"Growth in a Time of Debt", Carmen Reinhart and Ken Rogoff (RR) American Economic Review, Vol. 100 No. 2, May 2010
• Etude largement cité par beaucoup de politiciens européens et américains,
supportant l'idée qu'une politique budgétaire déficitaire pourrait être défavorable à la croissance
(analyse statistique fondée sur des données historiques couvrant une période de 200 ans et plusieurs dizaines de pays)
Principal résultat de "Growth in a Time of Debt"
la croissance baisse dramatiquement et devient négative quand la dette publique dépasse le 90% du PIB
Récemment trois auteurs, Thomas Herndon, Michael Ash et Robert Pollin (HAP), ont montré que
une grande partie des résultats de ce papier ("Growth in a Time of Debt")
ne sont simplement pas correctes
erreurs dans les données et dans les manipulations statistiques
justifiant ainsi la diffusion d'une nouvelle aptitude pour le lien entre dette publique élevée et croissance économique.
Principaux résultats de l'étude HAP
– L'évidence empirique montre que, quand le ratio(dette publique)/PIB excède le 90%, le taux de croissance moyen est de 2.2% (et non pas de -0.1, comme montré dans RR)
– La relation entre croissance et dette publique varie énormément dans le temps et entre les pays, ce qui implique qu'il est très délicat de tirer des conclusions généralisées
Principale conclusion
“We are not suggesting that governments should be free to borrow and spend profligately.
But government deficit spending, pursued judiciously, remains the single most effective tool we have to fight
against mass unemployment caused by severe recessions.”
Principale conclusion 2
En périodes de profonde récession,
la hausse du déficit et de l'endettement des gouvernements a été une conséquence de la crise
et sûrement pas la cause de la baisse de la performance économique.
Sommaire du chapitre sur la crise de 2008 et la coopération internationale
• L’origine de la crise 2008-2009
• La titrisation en obligations: de la crise immobilière à la crise du secteur bancaire et transmission à l'économie réelle
• La réponse monétaire et la réponse fiscale
• Importance de la coordination internationale
• Les difficultés récentes de certains pays européens
• Austérité vs politiques de promotion de la croissance économique
dans le cas d’une crise globale
l’importance d’une réponse coordonnée des politiques économiques au niveau international
Les éléments provoquant le boom de 2002-2007
- Augmentation de l’offre de monnaie aux USA en réponse à la crise suivant la bulle des nouvelles technologies (2000) et au 11/09/2001.
- Prix des marchandises élevés + croissance de la Chine: NCO des pays émergents (vers les USA) augmente rapidement.
- Innovations financières (Collateral Debt Obligations, CDO, cf. en suite) facilitent également l’accès au crédit (prêts accordés à des débiteurs pas solvables).
Le boom de 2002-2007: que provoque la situation de surproduction et de boom économique?
Une augmentation du niveau des prix anticipés
donc contraction de l'offre à court terme
favorisée aussi par la hausse du prix du pétrole
donc déplacement de la courbe d'OA vers la gauche
et augmentation additionnelle des prix
L'éclatement de la crise
La Fed commence à se soucier de l’inflation
et élève le taux directeur
ce qui réduit l’offre de monnaie et fait augmenter les taux d'intérêt de marché
Ceci a provoqué une forte diminution de la demande agrégée et brisé la bulle immobilière,
entraînant ainsi une diminution de l’investissement (puisque les rendements de l’investissement dans l’immobilier diminuent)
et les innovations financières comme les CDOs s’avérèrent très très risquées
La crise financière se propage à l’économie réelle (forte ↓ de Y).
Définition: COLLATÉRAL
= garantie du prêt
= bien immobilier dont la banque prend possession si l’emprunteur n’est pas en mesure de rembourser sa dette.
CDO (collateral debt obligations)
il s’agit d’un produit financier très sophistiqué créé par des operateurs très intelligents de Wall Street dont personne ne comprenait vraiment les conséquences…
A la base, pour faire un CDO
regroupement de combinaisons de prêts immobiliers
on assemble une partie d’actifs toxiques (subprimes) très risqués qui ont un rendement très élevé en raison de leur risque
En les mettant ensemble on diversifie le risque
‘‘titrisation’’ en obligations
On les divise ensuite en petites parties
et on les échange sur le marché des subprimes.
NB: les transactions de CDO échappent à toute forme de réglementation.
Ces titres financiers dérivés étaient cotés
avec un triple A (= risque faible) par des agences de cotation,
car le risque est diversifié et on reçoit l’argent en premier en cas de faillite
NB1: cependant avec un CDO, on ne peut pas
se débarrasser du risque systémique
NB2: anticipations irrationnelles sur
l'évolution future de l'économie réelle (marchés non-efficients, cf. ch.6)
et prévisions infondées d'↑ de la valeur des actions.
Les collateral debt obligations, si tout va bien et que
les prix de l’immobilier continuent d’augmenter,
la valeur des collatéraux augmente
ce qui accroît la capacité d’emprunte
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